Activité événementielle de l'AFTM : bulletin d'information

Chers membres,

Au regard de l’évolution rapide de l’épidémie de Covid-19 (Coronavirus), le Conseil d’administration de l’AFTM s’est réunit en web conférence afin de faire le point sur la situation et de prendre certaines mesures au regard de son activité événementielle.

Les adhérents de l’AFTM ont été nombreux à partager les consignes et les recommandations mises en place au sein de leurs entreprises depuis quelques jours. Sans surprise, elles recommandent en majorité de différer sine die l’ensemble des réunions dites « non stratégiques », sans considération de la taille ou du lieu de l’événement.

Un nombre important de membres inscrits aux événements de mars nous ont par ailleurs appelé aujourd’hui pour annuler leur participation.

Aussi, les membres du Conseil d’Administration de l’AFTM ont pris la décision d’annuler l’ensemble des réunions publiques de l’association sur toute la France (délégations régionales comprises) pour le mois de mars. A contrario, les formations de l’AFTM organisées à Paris (réunissant 10 personnes maximum) sont maintenues jusqu’à nouvel ordre.

Le CA a chargé la permanence de l’AFTM d’étudier la possibilité de transformer les événements présentiels en webinaires dans les prochaines semaines. Une communication spécifique sera prochainement réalisée sur le sujet.

Le Conseil d’Administration de l’AFTM se réunira tous les 15 jours afin de réévaluer la situation, de prendre les mesures adéquates et publiera dans la foulée un nouveau bulletin d’information quant à l’activité de l’association.

Dans l’intervalle, l’association est pleinement mobilisée pour accompagner ses membres, adhérents et partenaires. Un dossier spécial sera consacré au traitement du Covid-19 (Coronavirus) dans la prochaine newsletter comprenant notamment les résultats des deux grandes enquêtes réalisées auprès de ses membres.

La permanence de l’AFTM se tient à la disposition de chacun pour répondre à vos éventuelles questions (tél. 01 55 20 94 14 – info@aftm.fr).

Le Conseil d’Administration de l’AFTM

Une première Mensuelle réussie !

Le 30 janvier dernier, l’association inaugurait son tout nouveau format d’événement : la Journée Mensuelle de l’AFTM ! Rappel du concept : deux ateliers des connaissances, une conférence et un diner entre adhérents et partenaires. Objectif réussi pour cette « première » qui a rassemblé plus de 110 participants.

La journée s’est déroulée au Fouquet’s lieu retenu par Business Table pour accueillir cette première Journée Mensuelle de l’AFTM de l’année. Le programme fut dense autour de la thématique du jour : la RSE. Sujet ô combien actuel et au cœur des enjeux de nos entreprises dans le cadre de leur stratégie de transformation permanente.

Ces dernières sont en effet invitées – par le Gouvernement et les citoyens usagers – à réduire leurs impacts négatifs sur l’environnement et la société dans son ensemble, au-delà de leurs seuls clients. Le spectre de la RSE est très large, de l’empreinte carbone aux droits des salariés, des sous-traitants en passant par la lutte contre les discriminations et le bien-être des collaborateurs. La prise en compte de manière significative de l’activité déplacements professionnels, qui représente 90% des émissions de CO2, est dorénavant au cœur des stratégies des entreprises. Les voyageurs sont pour leur part de plus en plus attentifs à cette thématique, en témoigne le buzz du moment, le « flight shaming ».

L’ensemble de cette journée avait comme objectif principal de mettre en valeur de tous les facteurs et indices qui permettent de convenir que l’industrie du business travel est parfaitement « armée » pour relever les défis de la RSE !

Ces facteurs quels sont-ils ? Il s’agit de la technologie, de l’innovation, des bonnes pratiques qui, dorénavant, se propagent plus rapidement que les « mauvaises » et surtout l’humain (difficilement compréhensible, revoir la formulation). Le changement des comportements est en marche, le paradigme du voyageur d’affaires a bel et bien changé et la transformation de nos politiques voyages à l’aune de la RSE est dorénavant une réalité.

L’atelier des connaissances Uber for Business, qui fut la première partie de cette journée, s’est totalement inscrit dans cette démarche globale mêlant innovations, MAAS (Mobilty As A Service) et comportements vertueux proposés par le VTC américain.

Après une pause networking rassemblant la centaine de participants, l’après-midi s’est poursuivi sur avec une présentation des tendances du voyage d’affaires par Amex GBT. La démonstration en « live » d’une réservation en mode NDC, via l’outil KDS Néo, ponctua l’atelier. Un atelier qui a permis de rendre plus lisible un sujet qui a souvent fait l’actualité des deux dernières années, sans qu’il soit toujours bien compris par les différents acteurs de notre industrie.

Seconde partie de cet atelier, la libéralisation du marché du rail. Cette séquence fut particulièrement bien accueillie par les adhérents tant elle fut précise, détaillée et pédagogique. Outre les rappels réglementaires, la présentation du marché européen du rail ou encore le retroplanning de cette libéralisation, Amex GBT a dressé les enjeux pour nos entreprises : redéfinition de la PVE et de la contractualisation, le contrôle conformité, la sécurité des voyageurs, l’accès aux contenus distribués, ou encore la consolidation des données des différents opérateurs dans le cadre de l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire français.

Dernière partie et non des moindres : la conférence animée par Etienne Penaud du Cabinet Atlans, sur le sujet « Environnement et mobilité : comment maîtriser et limiter l’impact carbone de nos entreprises ? » ! L’occasion de dévoiler les résultats d’une enquête réalisée durant le mois de janvier auprès des adhérents de l’association. Elle concerna les pratiques, perceptions et mesures de leurs entreprises respectives en matière de RSE. Une belle photographie très actualisée de l’état du marché, sinon de l’art des réalisations ! Nos adhérents peuvent retrouver les résultats de cette étude dans la section « médiathèque » de notre site Internet.

-> 32% des politiques voyages intègrent un volet environnemental
-> 77% des entreprises souhaitent limiter les déplacements. 55% l’ont inscrit dans leur politique voyages.
-> 46% des entreprises préconisent les courts séjours et/ou les circulaires pour remplacer plusieurs allers-retours.

Même si le contenu de cette soirée est réservé à nos membres, voici quelques-uns des conseils prodigués par notre animateur afin de déployer une politique voyage « RSE friendly » :

  • ne négliger aucun des impacts de votre PVE ;
  • collecter dans la mesure du possible toutes les informations concernant l’émission de gaz à effet de serre des déplacements (y compris celles des fournisseurs);
  • développer des éco-communications pour limiter les consommations de papier ;
  • limiter le nombre de collaborateurs sur un même déplacement ;
  • intégrer l’écosystème fournisseurs dans le calcul de l’empreinte carbone de votre entreprise ;
  • intégrer des alternatives aux déplacements jugés non vitaux ;
  • diversifier les modes de transport et pratiquer l’intermodalité ;
  • valoriser les comportements vertueux de vos collaborateurs et mettez en exergue les économies de GES réalisées ;
  • rester à l’écoute des innovations du marché… !

A l’aune de cette « première » Journée Mensuelle de l’AFTM, soyons certains qu’elle ne sera pas la « dernière » au regard de l’excellent accueil des membres et partenaires de l’association et de leur présence en grand nombre pour échanger sur les problématiques de la RSE !

Rendez-vous le 3 mars pour la prochaine mensuelle !

Quelles actions en ligne sont les plus consommatrices d’énergie ?

Les transports sont souvent montrés du doigt comme étant l’industrie la plus polluante… Parce qu’elle est invisible, la pollution numérique nous semble dérisoire et pourtant... Les transports ou les déplacements professionnels polluent-ils plus que le numérique ou les échanges de courriels ? Réponse en chiffres !


 

Point sur les GES émis en France aujourd’hui !

Alors qu’en 2019, le “jour de dépassement” est intervenu le 29 juillet, soit deux jours plus tôt qu’en 2018, il est légitime de s’interroger sur la question de l’empreinte écologique. Celle-ci peut notamment se mesurer grâce au calcul du bilan carbone. Les transports sont souvent pointés du doigt comme les grands responsables des émissions de gaz à effet de serre en France et dans le monde. Qu’en est-il réellement ? Quel est le bilan carbone de chaque moyen de transport ? Réponse en chiffres !


 

Un vent nouveau souffle sur l’AFTM !

Christophe Chambon

Je ne vous parle ni du Mistral bien connu des Rhônalpins et des provençaux, ni du vent d’Autan qui rendrait fous, paraît-il, nos adhérents Occitans, ni même de la Bise, du Nordet, du Suroît, de la Galerne, du Sirocco ou de la Tramontane…

Je vous parle pourtant bien d’un vent nouveau en provenance des régions, qui se lève progressivement depuis quelques années et qui soufflera très fort sur l’AFTM en 2020.

Quelques mots d’histoire 

Le 26 janvier 2016 naissaient les deux premières délégations régionales en région Nord-Pas-de-Calais (devenue Hauts-de-France) et en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (devenue Sud-Paca) dans le cadre d’une stratégie de développement en régions clairement affirmée visant à prolonger l’action de l’association au plus près de ses adhérents, où qu’ils soient sur le territoire, à fédérer un tissu local, à animer une communauté professionnelle autour de rendez-vous réguliers et de problématiques partagées.

Les délégations régionales Rhône-Alpes (devenue Auvergne Rhône-Alpes), Occitanie et Grand Ouest ont ensuite progressivement vu le jour jusqu’à la naissance de la petite dernière le 27 novembre 2019 : la délégation Nouvelle Aquitaine lors d’un lancement très remarqué au Grand Hôtel Intercontinental de Bordeaux.

Une volonté et un état d’esprit réaffirmés
Être au plus près de nos adhérents, proposer une offre de service diversifiée basée sur les attentes et les besoins particuliers de tous, dans chacune de nos régions, partager, co-construire, le tout dans un climat de bienveillance, de détente et de convivialité avec un seul mot d’ordre : travailler sérieusement sans se prendre au sérieux !

Une organisation assise sur un casting de choix 

Pour développer sa politique régionale ambitieuse, l’AFTM s’est entourée de professionnels confirmés du travel management, positionnés à la tête des délégations en tant que délégué(e) ou délégué(e) adjoint(e) :
Amandine, Dorothée, Julie & Julie, Nathalie & Nathalie, Marie-Pierre et Loïc animent au quotidien avec passion et détermination leur réseau local d’adhérents.

Et demain ?

Franchir un cap supplémentaire

Comme nous l’apprend le dernier recensement des adhérents de l’AFTM mené par la permanence de l’AFTM, 54 % de nos membres exercent leur activité professionnelle en région, c’est une première historique !

C’est la raison pour laquelle l’AFTM créera sa 7ème délégation régionale en 2020 : la délégation Grand Est basée à Strasbourg !

C’est également pour cela que le Conseil d’Administration, en juin dernier, a souhaité nommer à la vice-présidence de l’association un délégué régional. Il s’agit à la fois de reconnaître le chemin parcouru depuis 4 ans mais également de donner un signal fort et d’impulser une nouvelle dynamique pour l’avenir.

Dès 2020, les délégations régionales monteront en puissance :

  • en augmentant le nombre d’événements organisés annuellement (4 à 6 par délégations) ;
  • en diversifiant ces événements (thématiques, formats, lieux, modes d’animation…) ;
  • en s’implantant durablement comme des acteurs incontournables des écosystèmes locaux en instaurant ou en fidélisant les relations avec les chambres consulaires, les associations professionnelles locales ou encore les organisations interprofessionnelles regroupant les PME/PMI…

En 2020, l’AFTM sera donc plus que jamais proche du terrain et de ses adhérents et les associera aux réflexions sur les perspectives d’évolutions des actions de l’association en faisant sienne la citation de Samuel Beckett « réfléchir, c’est-à-dire écouter plus fort ».

 

Christophe CHAMBON

Vice-président de l’AFTM

Délégué Régional – région SUD

Les délégations régionales à l’épreuve du “rétroviseur” de l’AFTM

À l’aube de 2020, les délégués régionaux reviennent sur les temps forts qu’ils ont vécu et partagent avec nous leurs ambitions pour l’année 2020.

En 2019, l’AFTM a renforcé  sa présence en région et s’est dotée de délégations construites, dirigées par des bénévoles aussi investis qu’enthousiastes. Retour sur leurs expériences et présentations de leurs objectifs pour 2020 !

 

2019, naissance de la délégation Nouvelle-Aquitaine

Par Marie-Pierre Berruyer, Déléguée Régionale
Travel Manager chez Safran Helicopter Engines, Pau

La création de la délégation AFTM Nouvelle-Aquitaine a été officialisée le 7 novembre dernier à l’Intercontinental de Bordeaux, à l’occasion d’un superbe événement.

Un public nombreux et enthousiaste s’était réuni pour débattre de sujets complexes et importants pour notre région comme le programme hébergement et la gestion des solutions complémentaires à l’hôtellerie. Le débat a été suivi d’une table ronde sur le rail en France.
En 2020, nous espérons que de nombreux travel managers, acheteurs et assistants voyage de PME et PMI rejoindront cette délégation, pour dynamiser et animer les échanges autour de nombreuses problématiques liées aux déplacements en région, bien plus complexes qu’au départ des grandes villes.

Je souhaite que cette délégation soit un lieu d’échange et d’entraide dans une ambiance conviviale. Un travail en commun nous permettra d’avoir plus d’influence auprès de nos partenaires et fournisseurs.

Le prochain évènement sur le Yield Management, aura lieu à le 13 février à l’hôtel Parc Beaumont 5* à Pau. De nombreux autres sujets viendront au cours de l’année : le support des fournisseurs en régions, la location de voiture, les politiques de voyages, etc…

 

La délégation Nord, retour sur une année riche en rencontres

Par Dorothée Godin, Déléguée Régionale
Travel Manager chez Promod, Lille

Les adhérents des Hauts-de-France se sont rencontrés lors de 4 événements en 2019.
Ils ont été reçus le 7 mars dans l’entreprise de notre Déléguée Régionale, Dorothée Godin, pour participer ensemble à un webinar (Concur) sur les gestions des frais. Ce fût un après-midi riche en échanges, nous avons en effet partagé nos bonnes pratiques, discuté de nos supports de communication pour nos voyageurs et parlé des problématiques du moment.
Nous nous sommes revus le 30 avril pour aborder le sujet des cartes logées et des autres moyens de paiements (Airplus), puis le 18 juin pour le multiplexe SNCF qui nous a permis de comprendre la nouvelle tarification ainsi que le fonctionnement d’un centre opérationnel et enfin le 7 novembre avec comme thème de rencontre : « quelle réponse à apporter à nos voyageurs quand ils disent à leur Travel Manager, j’ai trouvé moins cher ailleurs ? ». (KDS, Accorhotel, BCD Travel, Qatar Airways, AirB&B, Areka consulting).

Le salon ITFM début octobre, où l’ensemble des adhérents des Hauts-de-France étaient présents, fut un autre temps fort de l’année : des ateliers AFTM, à la soirée jusqu’au petit déjeuner à l’hôtel, nous avons partagé, échangé durant quatre jours, tout cela dans la bonne humeur !

Quid de 2020 ? 4 dates sont déjà prévues : 14/01 – 28/04 – 23/06 – 19/11, sans compter les inaugurations de nos hôtels partenaires qui nous permettrons de nous voir sans thème précis.

Les Sujets ? ils seront nombreux !!! RSE, NDC, MOBILITE, MICE, COMMUNIQUER… Nous les dévoilerons au fur et à mesure sur notre site internet 😉

 

Événement : la délégation Sud joue sur les formats !

Par Christophe Chambon, Délégué Régional, Marseille
Délégué Régional Sud-Est à l’IRD
&
Par Julie Panadero, Déléguée Régionale adjointe, Aix-en-Provence
Formatrice – Expertise Business Travel – ESCAET

L’année 2019 fût rythmée par 4 événements. Nous avons oeuvré pour leur organisation avec la permanence AFTM. Nous nous sommes rencontrés à Marseille mais également à Nice avec un atelier sur le pilotage de la dépense aérienne et la visite d’un A380, en partenariat avec Emirates. Au mois de juin, la convention régionale a permis un échange dense et nourri d’expertises sur les enjeux du parcours voyageurs entre les adhérents de la région SUD/PACA et des autres régions mais également les partenaires de l’AFTM. Les adhérents régionaux ont ensuite été invités à découvrir les actions menées dans la gare d’Aix-en-Provence TGV en termes d’innovation dans le parcours du voyageur d’affaires, mais également à visiter le poste de Régulation Centralisé Informatisé. La rentrée a été marquée par un riche débat sur la thématique “J’ai trouvé moins cher ailleurs”. Réelle problématique du quotidien de nos adhérents, cet afterwork a permis d’identifier des leviers pour combattre ces pratiques

Pour 2020, nous avons souhaité un agenda plus rythmé. Comme pour 2019, nous allons varier les formats et les lieux de rencontres. Nous avons mené une enquête auprès de nos adhérents pour que ces événements soient au plus près de leurs besoins.

La convention régionale a été le temps fort de l’année. Nos adhérents étaient ravis d’avoir eu l’occasion d’échanger avec des travel managers et acheteurs d’autres régions. Nous espérons pouvoir renouveler rapidement cette journée dans la nôtre.

 

La délégation Occitanie résolument tournée vers 2020

Par Nathalie Laurent, Déléguée Régionale
Travel Manager chez Safran, Toulouse

Trois événements sont venus animer la deuxième moitié de l’année 2019, celui de décembre, sur la RSE est celui qui a rencontré le plus de succès et d’enthousiasme auprès des adhérents de la délégation Occitanie.

L’animation des événements à Toulouse pour 2020 sera effectuée par Etienne Penaud, du cabinet Atlans. Le 14 janvier, nous travaillerons sur la gestion du premier au dernier kilomètre, le 28 avril, nous répondrons à la question : comment construire son appel d’offres ? Le 2 juillet nous traiterons un thème mixant le reporting et l’hôtellerie, notamment les critères à définir pour faire un choix, le bon choix. Le 3 septembre, nous réfléchirons à l’autopartage et à toutes ses conséquences.
Nous espérons répondre ainsi aux attentes de professionnels de la région et voir un accroissement important des adhésions en 2020 !
 

La délégation ARA, au coeur de la grande famille du travel management

Par Amadine Roset, Déléguée Régionale, Lyon
Travel manager | Category Manager Travel & HR chez Arkema
&
Par Fabrice Fourcot, Délégué Régional adjoint, Lyon
Vice President Human Ressources Admininistration and reporting, Groupe SEB

Retour sur cette année une fois de plus riche en rencontres et en échanges dans notre belle région Auvergne-Rhône-Alpes.
Il faut dire qu’elle avait démarré fort avec le premier multiplex regroupant 5 régions sur une journée. La matinée nous étions tous connectés, digne d’un plateau TV un soir de match avec : Lille, Marseille, Toulouse, Nantes & Lyon en simultanés !
Un moment consacré à des enjeux d’actualités : modèle de tarification, digitalisation, ouverture prochaine du marché ferroviaire à la concurrence, etc. L’après-midi, chaque région organisa un atelier dédié, nous eûmes le privilège de visiter le Technicentre TGV de Lyon : casques, coques de sécu et gilets fluos enfilés, nous étions parés à visiter le cœur de la maintenance de nos lignes à grande vitesse, un parcours riche en découvertes !

Il est vrai que nous ne faisons pas un métier facile, parfois les négociations internes sont plus rudes qu’avec nos prestataires car entre direction et voyageurs se trouvent nos travel managers qui ont tous entendu (plusieurs fois !) la fameuse remarque : « j’ai trouvé moins cher ailleurs » ! Grâce au cabinet Areka qui est intervenu sur cet Atelier, à VoyagExpert qui nous a expliqué le yield aérien avec beaucoup d’humour, à Axys Odyssey qui nous a éclairé sur la place et la valeur ajoutée de nos métiers au sein de nos organisations ainsi que sur la conduite du changement, à Egencia qui nous a permis de réfléchir sur la data et à Airplus sur les moyens de paiements… nous avons fait un tour d’horizon du travel management et des problématiques rencontrées afin d’être parés à affronter toute remise en cause de nos choix stratégiques !
Nous avons pu, grâce à nos partenaires experts et au dynamisme de nos adhérents, repartir avec quelques idées à déployer et le sentiment de ne pas être seuls ! C’est cela être adhérent AFTM, c’est appartenir à la grande famille du travel management, se retrouver sur des problématiques communes et s’enrichir des expériences de nos pairs.

Restructuration réussie pour la délégation du Grand Ouest !

Par Julie Tocqueville, Déléguée Régionale, Rouen
Corporate Travel Manager chez REVIMA
&
Par Loïc Simon, Délégué Régional adjoint, Rouen
Responsable Travel et contrats VTC chez TF1
&
Par Nathalie Motte, Déléguée Régionale adjointe, Nantes
Chargée de voyages chez ARPÈGE SAS

Le 3 Septembre 2019, s’est tenu le premier afterwork de la délégation Grand Ouest, fraîchement restructurée : « Les coulisses de la tarification des hébergements et des compagnies aériennes ».

Le 26 novembre 2019, en direct de l’aéroport de Nantes, nous avons été reçus par EasyJet qui nous a présenté les impacts liés à l’ouverture d’une base aérienne régionale pour les entreprises locales et leurs déplacements professionnels.

Ces deux rencontres ont rassemblé une vingtaine de personnes, pour des moments très agréables et conviviaux.

Des sourires, des échanges, des rencontres, de l’apprentissage… c’est tout cela l’AFTM !!

Cette phrase s’est parfaitement confirmée dans le cadre de l’IFTM et notamment à la soirée AFTM, où les trois membres de la délégation se sont rencontrés et ont pu faire véritablement connaissance. Ce fut une belle rencontre, pleine de complicité et d’une forte envie commune d’animer cette grande délégation de l’ouest.

Pas moins de six événements sont déjà programmés pour 2020 ! Ils seront proposés sous forme d’afterworks afin de permettre au plus grand nombre d’adhérents d’être présents. Ces riches moments permettront à nos interlocuteurs locaux de mieux se connaître et d’affiner au fur et à mesure les thèmes que nous aborderons.

Kactus lance Kactus Corporate : solution d’optimisation des dépenses événementielles

Kactus lance Kactus Corporate : solution d’optimisation des dépenses événementielles
Après avoir dépoussiéré la réservation de lieux événementiels en ligne grâce à une plateforme hautement ergonomique et un service personnalisé, Kactus crée le premier Corporate Event Management Software permettant aux entreprises d’optimiser leurs dépenses événementielles (MICE).

Kactus, plateforme digitale permettant aux entreprises de centraliser la réservation de leurs réunions, séminaires, soirées d’entreprise et autres événements, lance une plateforme d’optimisation des dépenses événementielles.

Anne-Sara Budowniczy, CEO et co-fondatrice de Kactus explique : “Nous offrons depuis 3 ans à nos clients une plateforme hautement ergonomique de recherche et de réservation de lieux pour tous leurs événements d’entreprise. Forts de cette expertise et des nombreux retours de nos clients, nous souhaitons désormais proposer aux entreprises un outil leur permettant de visualiser en un seul et même endroit toutes leurs dépenses événementielles – de la soirée de Noël à la conférence client annuelle – et ainsi de les piloter grâce à un accès administrateur.”

Avoir un outil de réservation unique de type ‘Venue Finder’ permet bien entendu de rationaliser le volume de fournisseurs et leur administration ainsi que d’avoir une facturation centralisée. Ce qui distingue Kactus Corporate des autres acteurs du marché est que cette nouvelle plateforme permet aux administrateurs du compte client de gérer les accès de leurs collaborateurs, de fixer des plafonds budgétaires ainsi que des circuits de validation, d’avoir accès à tous les devis, contrats ou factures en cours ou passés, de définir leurs modalités de paiement fournisseur, de calculer les économies réalisées et bien plus encore. Le tout, sur une plateforme digitale simple à utiliser et à paramétrer.

Pour plus d’informations sur Kactus ou discuter de la façon dont nous pouvons vous permettre de réaliser des économies sur vos dépenses MICE, rendez-vous sur kactus.com, ou contactez Aurelle Montanger (lien : aurelle@kactus.com), Head of Sales chez Kactus !

Contact
Aurelle Montanger 
Head of Sales @Kactus
aurelle@kactus.com

Faillites dans le tourisme, quelles conséquences pour le business travel ?

Ces derniers jours ont raisonné des annonces de faillites, un très désagréable sentiment a envahi le monde du tourisme… Thomas Cook, la plus ancienne agence de voyages au monde, celle qui a ouvert la voie à tant d’autres a été contrainte de cesser son activité et de se mettre en faillite. Aigle Azur et XL Airways, deux compagnies aériennes françaises ont elles aussi dû se déclarer en faillite… La rapidité de leurs chutes, l’échec d’une reprise malgré le placement en redressement judiciaire n’ont fait qu’accentuer le choc. L’incompatibilité des règles de redressement et de liquidation judiciaire avec la réalité du transport aérien expliquent l’échec d’une possible reprise.

Ces trois faillites retentissantes du leisure travel ont ébranlé la profession et appellent à la plus grande vigilance. En tant que représentante des travel managers et des acheteurs, l’AFTM s’interroge sur les conséquences que de telles faillites peuvent avoir sur le business travel. Mis à part la concomitance chronologique, des causes différentes sont à l’origine de ces échecs. Il convient de les analyser et de les comprendre pour mieux les appréhender. Leurs répercussions pourraient néanmoins être communes au B2C et au B2B. Chômage d’un grand nombre de salariés, crise de confiance de la part des clients et on le voit dès à présent, guerre ouverte entre les agences de voyages et IATA. Le business travel est bien évidemment secoué par ce qui arrive à sa branche “soeur” et lui apporte son soutien. Mais comprendre et anticiper ce qui a conduit à une telle situation permettrait d’avancer et d’espérer échapper à de tels dénouements.

Pourquoi l’aérien est-il si fragile en France ?

Ce n’est un secret pour personne et c’est bien souvent évoqué, les taxes et les charges salariales pèsent énormément dans le budget des petites compagnies aériennes, celles-ci doivent faire face à une concurrence étrangère qui ne subit pas les mêmes contraintes. Se pose alors la question de la taille critique dans ce secteur atomisé où la compétition agressive règne. 12 avions est la flotte minimale considérée pour amortir les coûts fixes d’une compagnie aérienne. Aigle Azur en possédait 10, XL Airways 5… La plupart des petites compagnies ne possèdent pas la flotte recommandée et tentent des consolidations pour l’atteindre. Ces consolidations sont complexes et n’aboutissent que rarement car elles butent sur des problèmes sociaux difficiles à surmonter. Le principal écueil porte sur la question de l’ancienneté des salariés. Les salariés de l’aérien conservent en effet leur ancienneté dans le métier, quelle que soit la compagnie pour laquelle ils travaillent. De toute évidence il est socialement compliqué d’expliquer à un salarié d’une compagnie aérienne qu’il sera supplanté par un nouvel arrivant plus ancien que lui dans le métier…

Ces faillites engendrent des conséquences très graves dont les répercussions résonneront sans doute encore de nombreux mois et dans des proportions dont il est aujourd’hui difficile de mesurer l’ampleur. Les Entreprises du Voyage (ex SNAV) demande aujourd’hui d’inscrire dans la loi LOM l’obligation pour les compagnies de disposer d’une garantie destinée aux professionnels et aux passagers en cas de défaillance. IATA reste pour l’instant silencieuse face à cette requête.

Le Club Affaires de l’IFTM que nous venons de vivre de très près a montré au grand jour la vitalité et l’innovation des acteurs du business travel. Si, en apparence, tout semble aller pour le mieux dans une industrie qui réalise un chiffre d’affaires annuel de 33 milliards d’euros sur un marché très dynamique, l’analogie avec les risques de faillites subsistent. Le marché du voyage d’affaires est lui aussi morcelé, atomisé même et la question de la taille critique de sa flotte s’applique également à lui. Tout comme les 12 appareils exigés, n’y a-t-il pas une taille critique indispensable à la survie dans le business travel ? Partant de ce postulat, quel est le besoin vital de consolidation entre les petits acteurs ? Quel est le seuil qui conduirait à un supplétif de protection contre la faillite ?

L’équation, qui n’a pu être résolue par Thomas Cook, Aigle Azur et XL Airways, est donc aussi posée aux compagnies et distributeurs du business travel : savoir dégager des bénéfices suffisants pour continuer à produire et innover, malgré des charges et des frais des fonctionnement non compressibles. C’est bien de le dire, c’est vraisemblablement plus difficile à faire.