Les meilleurs conseils pour une politique de voyage gagnante

Dans de nombreux pays la situation de la COVID-19 continue de s’améliorer, l’économie reprend lentement dans certains autres pays.  Avant la COVID-19, plus de la moitié des voyageurs d’affaires réservaient leurs voyages en dehors du programme de politique de voyage de l’entreprise. L’avenir sera probablement très différent. Les employés devront réserver leurs voyages par les canaux privilégiés de leur entreprise pour assurer leur sécurité et se tenir au courant de la situation dans leur destination de voyage.
À l’avenir, non seulement les voyages d’affaires seront largement contrôlés par les responsables des voyages, mais les politiques d’entreprise devront être suffisamment souples pour évoluer dans un environnement en constante mutation. Par exemple, si le niveau de risque pour un pays augmente, chaque voyage vers cette destination peut devoir passer par l’approbation du directeur, des RH ou par le processus de gestion des risques approprié. Pour gérer efficacement cette situation, les entreprises auront besoin d’outils capables de réagir en temps réel. L’innovation pragmatique est désormais la solution.

Pour aider les entreprises à définir les bonnes règles pour les voyages d’affaires pendant la COVID-19, nous avons identifié trois points essentiels. Ces points visent à aider à concevoir une politique d’entreprise globale, à établir une stratégie pour la gérer et à s’assurer que les entreprises disposent des bons outils pour y parvenir.

Identifier les besoins et fixer des objectifs

La première étape pour concevoir une politique de voyages consiste à comprendre les besoins de vos voyageurs et de l’entreprise. Vous pouvez y parvenir en réalisant un audit, qui mettra en évidence ce que les employés font ou ne font pas et apprécient ou non dans les politiques de voyages actuelles. Vous pouvez évaluer les professionnels de l’entreprise et amener les PDG, les directeurs d’exploitation et les directeurs financiers à s’aligner sur un objectif commun, afin qu’il n’y ait pas de points de vue contradictoires sur la sécurité des employés, la croissance ou la réduction des coûts. En outre, comme la gestion des voyages d’affaires porte sur une multitude de complexités, vous pouvez répondre aux questions et aux préoccupations des employés de manière préventive afin de couvrir tous les besoins et pour établir un premier modèle clair.

Transmettre le message

Après avoir établi les bases de votre politique de voyage, il est temps de régler les détails avant la mise en application. La clarté, comme nous l’avons mentionné, doit être le pilier. Les employés doivent être en mesure de comprendre facilement la politique. Un document court et concis a plus de chances d’être utile et d’encourager le respect de la politique en matière de voyages. La politique doit être cohérente avec la culture de l’entreprise, pour l’ensemble des équipes et des établissements – ce qui signifie des classes de voyage et des séjours à l’hôtel prédéfinis. En outre, la politique doit réduire le plus possible les dépenses liées aux voyages tout en tenant compte du bien-être des voyageurs afin que les employés se sentent en sécurité, valorisés et restent productifs. En utilisant les canaux de distribution pertinents, vous pouvez vous assurer que tous les employés lisent la politique. cytric Travel & Expense a la capacité d’intégrer le document et ses règles dans votre système afin que la conformité soit assurée tout au long du processus de réservation.

Adapter votre technologie à votre politique

Après avoir établi et distribué votre politique de voyage, il est temps de l’exécuter. Vous pouvez la mettre en œuvre en investissant dans les bons outils ce qui vous permettra de réduire le temps de mise en œuvre, les difficultés et donc d’accroitre la productivité, le respect des règles et vos résultats globaux. En utilisant une solution complète de bout en bout comme cytric Travel & Expense, vous intégrerez tout ce dont vos employés ont besoin, des vols et des hôtels aux billets de train et aux locations de voiture. Comme ils n’auront pas à jongler avec plusieurs plates-formes, vous pouvez définir des paramètres pour chaque sujet qui s’alignent sur votre politique. Avec une gestion des réservations et des frais de bout en bout, vous pouvez permettre le contrôle des coûts et rationaliser les processus, ainsi que l’assistance aux voyageurs. Enfin, en offrant une expérience flexible de réservation de voyages également sur le mobile via une même application, les employés pourront rechercher, réserver, vérifier, modifier et annuler des itinéraires et des dépenses sans avoir à changer d’environnement.


Une fois qu’une politique d’entreprise homogène est en place, les entreprises peuvent prendre des mesures pour gérer les voyages dans un environnement COVID-19.

  1. N’autoriser qu’un nombre maximum d’employés par vol.Les compagnies peuvent envisager d’activer et/ou de réduire le nombre d’employés pouvant être sur le même vol. Cela permettra de réduire le risque pour les employés et la compagnie.
  2. Créer dynamiquement des régions personnalisées en fonction du risque sanitaire signalé.Les responsables des voyages doivent savoir où les épidémies potentielles peuvent se produire afin de pouvoir adapter leurs politiques et les employés peuvent créer leurs demandes de voyage en fonction de la politique de l’entreprise. Pour y parvenir, les responsables des voyages peuvent créer une région personnalisée unique et faire de cette région une destination avec des politiques de restriction qui doivent être prises en compte. Il est ensuite possible de mettre à jour la région personnalisée (par ville, pays ou région) et de faire en sorte que les paramètres soient intégrés aux nouvelles destinations qui ont été ajoutées. Cela permet aux gestionnaires des voyages de mettre à jour rapidement et facilement les exigences en matière de voyage à mesure que la situation évolue, tout en s’assurant que les employés se conforment à la politique définie.
  3. Mettre en place des flux de réservations guidées en fonction de la destination.Les entreprises peuvent repenser ce qui doit être réservé en ligne ou hors ligne avec l’aide d’un agent expert. Par exemple, si un employé cherche à réserver un voyage long courrier multi-destination, il peut souhaiter une assistance pour s’assurer qu’il se conforme bien aux exigences de chaque pays.  En outre, les entreprises devraient envisager toutes les formes de transport ou même bloquer les voyages vers des destinations spécifiques. Le fait d’avoir une seule expérience d’achat qui guide les voyageurs dans le flux de réservation privilégié de l’entreprise réduira l’anxiété et la confusion des voyageurs lors de leurs commandes tout en garantissant le respect de la politique de voyage.
  4. Permettre aux voyageurs de trouver l’itinéraire le plus sûr avec un minimum d’escales.Les entreprises peuvent réduire leur exposition aux virus en permettant à leurs employés de rechercher uniquement des vols directs sans escale ou une ville de transit spécifique dont les contrôles d’hygiène dans les aéroports sont meilleurs et plus rapides. En réduisant le nombre d’arrêts et le temps de correspondance dans les aéroports, les entreprises peuvent réduire le risque d’exposition aux zones publiques.
  5. Ajouter les hôtels ayant des protocoles de nettoyage stricts ou situés à proximité des bureaux.Passer en revue les hôtels de votre programme voyages, activer les hôtels qui suivent les normes de nettoyage professionnel et les mettre en avant visuellement pour faciliter l’expérience d’achat. Eliminer également les hôtels qui ont connu des problèmes de nettoyage en exploitant le contenu généré par les utilisateurs directement à partir des commentaires des employés. Des hôtels plus proches du bureau signifient moins de temps de transport, ce qui signifie également moins de risques.

Ainsi, au fur et à mesure que les voyages d’affaires reprennent, il est de la responsabilité des entreprises du monde entier de mettre en place une politique de voyages d’affaires bien structurée et flexible pour s’assurer que l’entreprise et ses voyageurs sont équipés pour un monde COVID-19.
Le moment est venu pour les organisations de prendre des mesures pour comprendre les besoins des voyageurs et de l’entreprise. Elles peuvent évaluer les professionnels du monde des affaires, faire en sorte que les CXO (porte parole de la satisfaction client) s’alignent sur un objectif commun et répondent aux questions des employés de manière préventive afin de créer une couverture complète. Notre outil cytric Travel & Expense aide à intégrer les changements de politique de voyages dans tout système d’entreprise afin de s’assurer de la conformité  lors des processus de réservation futures.

La COVID-19 a changé de façon permanente notre façon de vivre et de nous déplacer ; les entreprises peuvent utiliser cette opportunité pour repenser le voyage.
Pour en savoir plus, téléchargez votre guide pour une politique de voyage gagnante ici.
 
 

Regards croisés d’adhérents sur… le Bleisure !

Chaque mois, l’AFTM partagera dans sa newsletter et sur son site Internet des “regards croisés d’adhérents” sur un thème précis. Partant du principe qu’il n’y a pas une “vérité” mais des “organisations” différentes, l’objectif est de faire le point sur les sujets tendances ou à enjeux du marché et de partager quelques bonnes pratiques et clés de compréhension !

D’abord confidentiel puis novateur et enfin, un vrai sujet professionnel, le bleisure est aujourd’hui entré dans les mœurs puisque 56 % des milllenials déclarent le pratiquer régulièrement. Depuis 2001, une jurisprudence existe et vient encadrer légalement le bleisure, offrant aux entreprises comme aux salariés une structure indispensable. Ce besoin d’encadrement fort est dû notamment à la sécurité que doit l’entreprise à son collaborateur, même en dehors de ses murs.

L’entreprise peut tirer de nombreux bénéfices à voir ses salariés pratiquer le bleisure à condition qu’elle encadre étroitement cette pratique. Elle doit d’abord identifier les “volontés” de bleisure de ses collaborateurs et ensuite les considérer avec attention. Une bonne communication interne, écrite, est alors indispensable.

Les voyageurs d’affaires feront dans leur majorité du bleisure (de manière anodine ou totalement planifié), qu’ils ajoutent du temps personnel autour de leur séjour professionnel ou bien qu’ils s’octroient des moments personnels entre deux rendez-vous. Le bleisure apparaît alors aujourd’hui comme inévitable. Ce phénomène est encore plus marqué pour les voyageurs occasionnels qui se déplacent peu dans le cadre de leurs missions et auront donc à coeur de profiter de l’occasion pour découvrir “un peu plus” la destination. A l’inverse, les collaborateurs qualifiés de road warrior préfèreront aller au plus vite en raccourcissant au maximum les temps de latence durant leurs déplacements. Dans les deux cas, l’entreprise a donc tout intérêt à l’intégrer dans la conception de sa politique voyage et le choix de ses outils.

La clef d’un bleisure assumé et réussi réside dans la communication que mettra en place l’entreprise auprès de ses collaborateurs afin d’offrir un cadre protecteur à chaque moment de leur déplacement professionnel. Ce cadre ne pourra naturellement pas être le même selon la taille et les objectifs de l’entreprise.

Pour aller plus loin sur le sujet, nous vous conseillons la lecture du dernier guide pratique de l’AFTM consacré aux défis de la mobilité en entreprise et à la prévention des risques en déplacement professionnel, lequel contient une fiche spécifique sur le bleisure.

Le regard de Christophe Chambon, Délégué régional PACA, AFTM

Quel est personnellement votre perception du bleisure ?

Le bleisure a finalement toujours existé, il n’avait pas de nom, n’était pas encore un concept mais ce phénomène n’est pas nouveau. Son ampleur l’est. Les nouvelles générations pensent aux moments de bleisure dès le montage de leur déplacement. C’est un sujet dont on parle, qu’il est nécessaire de bien intégrer dans les processus.

Quel est le regard de votre institution sur le bleisure ?

Le sujet existe mais il n’y a pas de réelle prise en main ni de communication interne autour. L’institut encadre le sujet mais ne souhaite pas l’inciter. Il autorise le bleisure si cela n’a pas d’impact financier sur le coût du déplacement et dans la mesure où le collaborateur l’encadre de manière officielle.

Comment le bleisure est-il organisé concrètement ou pas ? Et sinon, pourquoi ?

Nous essayons de maîtriser le phénomène pour limiter les risques associés. Notre objectif est d’encadrer le bleisure en séparant concrètement les temps de travail et de loisirs par la pose de congés par exemple. Nous avons conscience que cela n’est pas suffisant et que tout le temps passé entre les allers et retours financés par l’entreprise est sous la responsabilité de l’employeur mais nous n’avons pas encore trouvé de solution idéale.

Le regard de Catherine Pauchant, travel manager, IDGROUP

Quelle est personnellement, votre perception du bleisure ?

En tant que personne, je trouve cela super ! En tant que travel manager, je trouve que cela privilégie les personnes qui voyagent dans le cadre de leur travail, c’est en quelque sorte un avantage en nature. Je trouve cela inéquitable par rapport aux postes sédentaires. Il y a aussi de ma part une volonté de protéger l’entreprise pour laquelle je travaille. Si l’entreprise paye l’aller et le retour d’un collaborateur pour un déplacement professionnel, elle est responsable de sa sécurité, même durant un temps de bleisure.

Quel est le regard de votre groupe sur le bleisure ?

Ce n’est pas interdit mais ce n’est pas encouragé. Cela pourrait même être mal perçu. Les acheteurs, en particulier les femmes qui ont des enfants en bas âge, sont souvent en déplacement, loin de leur famille, ils n’ont pas envie de prolonger leur absence et préfère rentrer chez eux. Le bleisure n’est pas interdit mais il n’est pas demandé par les salariés. Aucune organisation n’est mise en place car cela ne correspond pas au fonctionnement de l’entreprise et de notre secteur.

Le regard d’Amandine Roset, travel manager | Category Manager Travel & HR chez Arkema | AFTM – Déléguée Régionale Auvergne-Rhône-Alpes

Quel est personnellement votre perception du bleisure ?

À titre personnel, je trouve ça très bien, cela permet de donner à des missions complexes un intérêt nouveau, c’est légitime je pense de vouloir profiter d’une destination, surtout lorsque l’on n’est pas un grand voyageur. En tant que travel manager en revanche, je vois tous les problèmes de sûreté du collaborateur et de responsabilité d’entreprise que cela peut engendrer.

Quel est le regard de votre entreprise sur le sujet ?

C’est une chose compliquée à statuer car il n’y a pas de réglementation claire sur le bleisure. Le comité de direction tient beaucoup au bien-être des collaborateurs, le bleisure en fait partie. Il serait contreproductif de l’ignorer et nous avons une volonté de transparence dans notre politique voyage. Arkema se positionne clairement en faveur de la sûreté de ses collaborateurs et cela fait partie des grands chantiers de 2019. Nous pensons que les collaborateurs prennent des risques par méconnaissance plus que par malveillance et que c’est en les informant qu’ils pourront éviter les comportements à risque et prendre conscience de cette opportunité.

Comment le bleisure est-il organisé concrètement ou pas ? Et sinon, pourquoi ?

Il existe aujourd’hui des procédures internes, le salarié doit faire une demande, son manager la valide puis l’envoie au service RH. Nous essayons d’encadrer la pratique du bleisure par des prises de congés. Nous ne voulons pas l’interdire mais faire en sorte qu’il soit contrôlé. Il y a une vraie volonté de se positionner de façon claire sur le sujet et une campagne de communication interne est en train d’être construite sur la sûreté, le bleisure en fera partie. Le wording et la communication autour sont en cours de construction. Nous pensons que tout passe par la prise de conscience et le comportement du collaborateur.