Acte Global summit Paris : The Travel Manager is back !

 

La conférence de New-York avait déjà annoncé la couleur, il aura suffit des 3 journées du sommet européen d’Acte Global 2018 pour en avoir la confirmation : le Travel Manager revient en force !
Ce n’est pas nous qui le disons mais plutôt une observation partagée par la plupart des fournisseurs du secteur. Pas question cependant d’écarter les autres fonctions couvertes par le vocable « corporate buyers » mais plutôt la recherche d’un équilibre raisonnable et d’une complémentarité entre des fonctions aussi diverses que les achats, la finance, les ressources humaines, l’IT, la sûreté/sécurité et le management de « programme » représenté justement par le Travel Manager.

 

Et les « corporate » étaient bel et bien présents puisque pour la première fois les conférences ont atteint l’équilibre symbolique des 50% « buyers »/50% « suppliers ». Certes, on a beaucoup parlé anglais dans les allées mais on est bien là pour parler « global » donc rien d’étonnant.
Plusieurs formules ont été testées avec succès dans cette édition rythmée entre plénières, ateliers (jugés très techniques par certains), et séances d’approfondissement où se sont répartis les plus de 600 participants. Une place particulière était laissée aux startups.

Après NYC et Singapour, Acte partageait pour la troisième fois la scène avec HRS et le CLF (Corporate Lodging Forum) et déclinait les 5 thématiques habituelles (fly, sleep, ground, pay, meet, support and book). L’AFTM, représentée au sein «  l’advisory Board », était en charge de deux sessions respectivement consacrées à la Blockchain (du « buzz word au « take away » : que devons nous attendre concrètement ?) et à l’intégration des startups dans nos programmes voyages.

Une intervention remarquée : celle d’Axelle Lemaire, ancienne ministre en charge de l’économie numérique, notamment active dans les travaux ayant conduit à la publication du désormais célèbre GDPR (ou RGPD, Règlement Général sur la Protection des Données personnelles).

Les données étaient d’ailleurs omniprésentes, pour toutes les perspectives qu’elles laissent présager dans l’enrichissement de l’expérience voyageur et dans un management « à la carte » des programmes voyages. Le futur « Or noir » ? Finie en tout cas la « big data » dont on ne sait pas quoi faire et vive la data « enrichie » porteuse de valeur ajoutée. Du bon sens qui balaiera peut être les « buzz words » du moment : Design thinking, intelligence artificielle et traveller engagement.
Qu’on se le dise : la technologie est de plus en plus présente mais elle doit aussi se faire de plus en plus discrète, jusqu’à devenir transparente. Et c’est là que le Travel Manager revient en force car il est le mieux placé pour analyser et jouer les inter médiateurs entre toutes les fonctions qui servent le secteur, qu’elles soient internes à l’entreprise ou du côté des fournisseurs. La consolidation et la globalisation sont bien présentes mais, là encore, dans une approche pragmatique : on commence par analyser les besoins « raisonnables » et ensuite on choisit la ou les solutions qui couvriront l’ensemble du périmètre. Les startups présentes à la session « AFTM » l’on bien dit : nous apprenons à marcher en avançant, le monde évolue vite et il faut savoir être réactifs et flexibles. Certains diraient « agiles ».

Côté networking, l’Interacte, traditionnellement réservé aux stands des fournisseurs et partenaires s’enrichissait pour la troisième fois de confortables espaces de discussion, d’un espace sonorisé avec des casques « Insights lab » pour la présentation des cas clients et les sessions de questions /réponses avec les conférenciers et des stands café et popcorn toujours autant courus.
Enfin, la soirée du lundi au musée des arts forains a apporté une touche festive très « frenchie » et qualitative à nos hôtes étrangers qui ne savaient plus où donner du selfie devant des manèges du 19ème siècle dont certains sont des pièces quasi-uniques.