BT4Europe – Communiqué de presse : CountEmissions EU

BT4Europe - CountEmissions EU : un engagement supplémentaire est néanmoins nécessaire

BT4Europe, the European Network of Business Travel Associations – 12 juillet 2023

La proposition de « CountEmissions » de l'Union Européenne est saluée comme une première étape vitale. Un engagement supplémentaire est néanmoins nécessaire, selon BT4Europe

Communiqué de presse - CountEmissions EU - 12 juillet 2023

La proposition de « CountEmissions » de l’Union Européenne est saluée comme une première étape vitale. Un engagement supplémentaire est néanmoins nécessaire, selon BT4Europe

BT4Europe, qui représente les acheteurs et les usagers européens des services et prestations de voyages d’affaires, accueille favorablement la proposition de la Commission, mais exhorte les membres du Parlement européen et du Conseil européen à aller plus loin pour renforcer la proposition.

Cette initiative vise à créer un cadre commun pour calculer et déclarer les émissions de gaz à effet de serre liées aux transports. Selon la Commission européenne, des informations transparentes permettront aux prestataires de services de surveiller, de réduire leurs émissions et d’améliorer l’efficacité de leurs offres de transport et permettront aux usagers de choisir l’option la plus durable.

La proposition de « CountEmissions » EU est une première étape bienvenue et vitale, mais un engagement accru est nécessaire, déclare Angela Lille, présidente du groupe de travail sur le développement durable de BT4Europe.

« L’industrie des mobilités d’affaires, avec des millions d’Européens voyageant pour affaires chaque année, soutient des milliers d’emplois dans toute l’Europe et peut jouer un rôle essentiel dans la promotion d’une transition vers des transports plus durables. Les acheteurs de prestations liées aux voyages d’affaires veulent faire des choix plus écologiques, mais ils regrettent l’absence de données fiables sur l’empreinte environnementale aujourd’hui. Il existe actuellement une myriade de normes pour le CO2, ce qui rend les rapports incohérents et discutables, de sorte qu’une proposition de norme volontaire unique pour compter les émissions de GES provenant des transports est une première étape bienvenue et vitale, mais un engagement accru est nécessaire.

Nous pousserons les organismes de réglementation à élargir la portée pour inclure les mesures d’adaptation. Techniquement, il ne s’agit pas de transport, mais d’un hôtel, d’appartements, de conférences et d’événements qui font partie intégrante des voyages d’affaires.

Deuxièmement, étant donné que les données sur les émissions de CO2 sont plus facilement disponibles, nous nous demandons à commencer par une méthodologie standard de calcul des émissions de CO2 pour les services de voyages d’affaires. Elle améliorerait, entre autres, la qualité des rapports non financiers obligatoires réglementés par le CSRD.

Troisièmement, il est essentiel de développer une valeur par défaut, car nous voulons orienter les décisions de déplacement au point de vente. Un reporting correct ne suffit pas pour conduire un changement de demande.

Quatrièmement, exiger de tous les fournisseurs de services de voyage qu’ils fournissent, gratuitement, une base de référence normalisée pour le calcul des émissions de CO2 et les émissions de CO2 correspondantes sous forme numérique pour les entreprises de toutes tailles.

Enfin, nous devons exporter la norme finale de l’UE CountEmission dans d’autres régions importantes pour les voyages d’affaires européens, par exemple l’Amérique du Nord, car en tout état de cause, une norme mondiale est nécessaire. »

 

Pour plus d’informations sur le communiqué de presse, veuillez contacter andreakaye@lpbrussels.com
Pour plus d’informations sur le Réseau européen des associations de voyages d’affaires, veuillez contacter mail@BT4Europe.com.

Télécharger la version originale en anglais du communiqué de presse.

BT4Europe – Booster l’impact économique des voyages d’affaires

BT4Europe - Booster l'impact économique des voyages d'affaires

BT4Europe, the European Network of Business Travel Associations, invites you to

Online Launch of BT4Europe’s Position Paper on Boosting the Economic Impact of Business Travel

Tuesday 14 March 11:00 CEST, with opportunities for questions

Business travel in Europe makes a hugely positive contribution to the European economy, and although the COVID pandemic was a significant set back, the sector is recovering fast. BT4Europe believes the sector’s economic impact can be further boosted by streamlining the regulatory framework. 

The Position Paper, developed by BT4Europe’s Economic Impact Working Group, outlines how the sectors’ economic impact could be boosted, and urges EU regulators to streamline the regulatory framework to encourage sustainable and resilient growth of the sector and accommodate and facilitate future trends.

The recommendations will be unveiled, and we’ll be inviting the entire travel sector to support these recommendations and the European Union to take action to implement them.

The launch will feature an introduction from BT4Europe Chair, Patrick Diemer, and a presentation by Odete Pimenta da Silva, Chair of BT4Europe’s Economic Impact Working Group. It will be moderated by former MEP, Mark Watts.

Patrick Diemer and Odete Pimenta da Silva are available for interview.
Please contact andreakaye@lpbrussels.com to arrange.

To register for a free copy of the position paper please contact mail@BT4Europe.com

BT4Europe, lettre d’informations mensuelle – février 2023

BT4Europe, lettre d'informations mensuelle - Février 2023

L’AFTM, membre de BT4 Europe, est heureuse de vous partager la lettre d’informations mensuelle de la plateforme qui vous informe sur les actualités et les enjeux du business travel au niveau européen.

BT4 Europe, c’est un collectif de 13 associations qui œuvrent à la défense des intérêts de l’ensemble des fonctions intervenant sur la chaîne de valeurs du travel management.

La nouvelle bataille du rail

RSE oblige, la réservation de billets de train internationaux en Europe devient l’un des enjeux majeurs des travel managers. Un chemin semé d’embûches. 

A peine croyable. Depuis le 1er janvier 2023, les personnels de l’université de Groningue ont l’obligation de prendre le train au lieu de l’avion pour tous les déplacements de moins de 800 km ou pour tous les voyages de moins de 9h en transport ferroviaire !

Même décision à l’université d’Utrecht, toujours aux Pays-Bas, qui interdit désormais les vols de moins de 700 km, soit l’équivalent d’un trajet entre Paris et Toulouse. Des dispositions qui essaiment dans les universités européennes raconte la journaliste du Figaro Etudiant, citant aussi en exemple celle de Neuchâtel en Suisse qui ne rembourse plus les trajets en avion qui peuvent s’effectuer en moins de dix heures de train !

Ces cas (extrêmes ?) illustrent bien la nouvelle attention des entreprises portée au transport ferroviaire afin de limiter leur empreinte carbone. Problème : la réservation de trains internationaux en Europe est un vrai parcours du combattant, pour ne pas dire un enfer. Dans un excellent article paru début décembre, Business Travel News Europe en décrit parfaitement les enjeux. 

Son auteur, Amon Cohen, rappelle d’abord que le contenu ferroviaire de l’Union européenne présent sur les OBT est limité, voire très limité, générant beaucoup d’insatisfactions parmi les travel managers et les acheteurs selon différentes enquêtes menées outre-Manche. La faute, selon Angela Lille, présidente du groupe de travail sur la durabilité au sein de BT4Europe (association dont fait partie l’AFTM), « aux opérateurs ferroviaires qui ne permettent pas souvent l’émission de billets transfrontaliers. La capacité de réservation est réduite aux voyageurs du marché national de l’opérateur ferroviaire ».

Cité dans l’article, Cédric Lefort, directeur Solutions Engineering chez BCD Travel, explique : « Le secteur aérien est beaucoup moins fragmenté que le rail, tout y est plus moins consolidé en un seul endroit qu’est le GDS. Alors que chaque fournisseur ferroviaire a son propre système, sa façon de distribuer, et ne rend pas tout son contenu disponible. (…) Il est difficile pour les GDS et les OBT de développer les connexions nécessaires à l’ensemble du contenu ferroviaire ». Comparé au rail, « NDC relève de la maternelle » confirme Paul Dear, de SAP Concur avec une image qui fait mouche. 

Alors que faire ? Pour Amon Cohen, les agrégateurs comme Trainline sont une partie de la solution, à la fois technique et réglementaire. Ils peuvent désormais prendre les flux de contenu de tous les opérateurs ferroviaires et les canaliser vers un tuyau unique et global utilisable par les TMC et les OBT. 

Encore faut-il convaincre les opérateurs ferroviaires d’ouvrir ces flux de contenu. C’est pourquoi l’espoir repose sur un règlement européen appelé « Services de mobilité numérique multimodale » qui vise à garantir l’accès à tous les contenus ferroviaires pour tous les canaux de distribution. Un premier projet de législation pourrait aboutir ce premier semestre. BT4Europe fait pression sur la Commission européenne pour accélérer le mouvement. Ce serait une sacrée bonne nouvelle pour le secteur du voyage d’affaires.

François-Xavier Izenic, rédacteur associé de l’AFTM

International Summit Travel Management 2022 : un événement placé sous le signe de l’Europe

Pour la deuxième année consécutive, l’International Summit Travel Management a donné rendez-vous aux professionnels du secteur à Malaga. Un événement organisé par l’AEGVE, l’association espagnole du Travel Management, qui a réuni cette année plus de 240 participants ! 

L’objectif du sommet fut d’encourager et de faciliter l’échange d’informations et de bonnes pratiques  sur les problématiques  qui peuvent se poser dans les divers domaines du business travel en local ou au global à l’instar  du transport aérien ou de l’industrie hôtelière. 

L’AFTM ainsi que l’ensemble des associations membres de BT4Europe étaient naturellement représentées pour cette nouvelle édition 2022. L’occasion de partager sur les enjeux communs à tous les membres des différentes associations et d’envisager les actions stratégiques des prochains mois afin de sensibiliser les instances européennes.  

Patrick Diemer, Président de BT4Europe, a ouvert les débats avec la première thématique consacrée à l’International. Conscient des changements qui se produisent dans l’industrie du voyage et dans notre société d’un point de vue technologique et économique, BT4Europe  se consacre actuellement à plaider en faveur de la mise en place d’une méthodologie de calcul unique de la consommation de C02 par les entreprises dans le cadre des déplacements professionnels. L’objectif est clair : disposer d’une data lisible, comparable et exploitable dans le cadre d’une politique de réduction des émissions carbones en matière de mobilité d’affaires.  

Redémarrage, durabilité et digitalisation ont été les maîtres mots de ce sommet

L’AFTM, représentée par Bertrand Lacotte, administrateur de l’association en charge des relations avec les associations,  participait à la table ronde consacrée à l’évolution du rôle du travel & event manager. À l’image du secteur du voyage d’affaires, le métier du travel manager s’est profondément transformé au cours des 24 derniers mois. En s’ouvrant à de nouveaux champs d’actions, le travel manager a su se rendre indispensable dans la poursuite à la fois dans l’urgence de la crise mais surtout, a posteriori pour réamorcer la dynamique des déplacements professionnels.  

Le travel manager dispose d’un éventail de compétences variées qui ne sont plus seulement liées au fait qu’il est l’expert technique en matière de déplacements professionnels, mais qui lui permettent également d’agir dans une fonction de conseil, notamment pour les questions liées à la sécurité des voyageurs, à l’éducation des voyageurs ou encore à l’impact des déplacements sur l’empreinte carbone. 

L’event manager, à quant à lui, dû s’adapter à l’accélération de la digitalisation. Comment manager dans un modèle hybride ? Comment faire preuve d’agilité pour repenser l’organisation d’un événement ? Telles sont les questions qui ont été abordées au cours de cette table ronde.

Fort de ce constat, tous s’accordent à dire que nous nous dirigeons vers un nouveau rôle du mobility manager, futur centre d’excellence des mobilités en entreprise.

BT4Europe publie un plaidoyer sur la transformation numérique des voyages d’affaires pour gagner en efficacité et en durabilité.

BT4Europe publie un plaidoyer sur la transformation numérique des voyages d’affaires pour gagner en efficacité et en durabilité.

Communiqué de presse : Mobilisons des réserves d’efficacité et de durabilité grâce à la transformation numérique complète des entreprises, déclare BT4Europe.

BT4Europe, le réseau européen des associations de voyages d’affaires, a publié aujourd’hui un Exposé de principe portant sur la transformation numérique des voyages d’affaires.

BT4Europe, qui représente les acheteurs et utilisateurs européens de services de voyages d’affaires, exhorte les régulateurs de l’UE à promouvoir la transformation numérique complète des voyages d’affaires. Le secteur des voyages d’affaires, qui compte des millions d’Européens voyageant pour affaires chaque année, soutient des milliers d’emplois en Europe et est vital pour nos économies et nos sociétés. Une transformation numérique complète permettra de mobiliser des réserves d’efficacité et de durabilité.

Cet Exposé de principe, rédigé par le groupe de travail sur la transformation numérique de BT4Europe, exhorte les régulateurs de l’UE à veiller à ce que les prochaines initiatives de l’UE sur les droits des passagers et les services de mobilité numérique multimodale (SMNM) favorisent la transformation numérique complète des voyages d’affaires. BT4Europe encourage également l’UE à favoriser la transformation numérique afin que les voyages d’affaires ne soient plus soumis au formulaire bureaucratique A1 concernant la législation de sécurité sociale transfrontalière.

BT4Europe ne demande rien de moins que la transformation numérique complète des voyages d’affaires afin de supprimer la paperasserie des voyages d’affaires transfrontaliers. Dans notre Exposé de principe, nous présentons les principaux défis à relever pour permettre au secteur de réussir sa transformation numérique, nous évaluons la manière dont ils devraient être abordés et nous formulons des recommandations d’action. « Nous invitons l’ensemble du secteur du voyage à soutenir ces recommandations et l’UE à prendre des mesures permettant de les mettre en œuvre », déclare Patrick W. Diemer, président de BT4Europe.

Les prochaines initiatives de l’UE sur les services de mobilité numérique multimodale et les droits des passagers représentent une excellente opportunité de faire de la mobilité multimodale durable, connectée et automatisée une réalité (par exemple en permettant aux passagers d’acheter un billet unique pour des trajets multimodaux et transfrontaliers). « Une mobilité plus intelligente renforcera les droits des passagers et favorisera des options de voyage durable. En outre, la suppression de la paperasserie, comme le formulaire A1 de sécurité sociale, stimulera notre économie », a déclaré Dominic Short, président du groupe de travail sur la transformation numérique de BT4Europe.

Dominic Short conclut en ajoutant :

Patrick W. Diemer et Dominic Short sont disponibles pour une interview.

Si vous souhaitez obtenir plus d’informations sur le communiqué de presse, veuillez contacter markwatts@lpbrussels.com.

Si vous souhaitez obtenir plus d’informations sur le Réseau européen des associations de voyages d’affaires, et pour obtenir une copie de l’exposé de principe, veuillez contacter mail@BT4Europe.com.

L’AFTM, membre fondatrice de BT4 Europe, vous propose de consulter les documents en français. Pour toute question, merci de nous contacter à l’adresse suivante : info@aftm.fr.