Aérien : la concurrence du loisir confirmée

Les touristes aisés veulent s’offrir des classes affaires ? Les compagnies aériennes leur facilitent grandement la vie. 

Le mois dernier, l’Œil de l’AFTM s’était penché sur la forte concurrence du segment loisir, notamment dans l’hôtellerie et l’aérien. Concurrence qui génère pour les corpos une inflation des tarifs, une pénurie de disponibilités et, selon certains travel managers, un manque de considération de la part des fournisseurs. 

Une étude réalisée par Amadeus et relayée par Business Travel Mag montre que les compagnies aériennes ont trouvé la parade pour accompagner sinon susciter l’intérêt des touristes à voler à l’avant de l’avion. Elles proposent de plus en plus des tarifs en classe affaires « dégroupés », plus abordables et plus accessibles. 

Amadeus indique que la tendance a été lancée par Emirates en 2019 lorsqu’elle a mis sur le marché des billets en classe affaires sans accès aux salons, avec un choix de sièges restreint et sans possibilité de surclassement. 

Qatar Airways a suivi avec un tarif pour lequel les passagers doivent payer un supplément pour accéder au salon, changer de date ou d’itinéraire, tout en gagnant moins de miles. Finnair et Zipair (Japon) ont suivi en 2021, rejointes par Air France/KLM qui a introduit cette année des tarifs Business Class Light sur ses vols long-courriers.

Cette tendance devrait se poursuivre en 2024, le marché des loisirs ne montrant pas réellement de signes d’essoufflement. Bien que les tarifs aériens devraient enfin se calmer, comme le prédisent conjointement Amex GBT et BCD Travel, le sourcing aérien restera donc compliqué pour les entreprises d’autant que les capacités ne retrouveront pas tout à fait leurs niveaux de 2019.

François-Xavier Izenic, rédacteur associé de l’AFTM

Pourquoi les GDS s’adossent aux GAFAM

Amadeus et Microsoft, Sabre et Google, Travelport et Amazon : ces rapprochements en disent long sur la nouvelle stratégie corporate des GDS.


Certains les ont peut-être enterrés trop vite. L’avènement d’un marché où la distribution et la connectivité (via NDC notamment) sont désormais beaucoup plus ouvertes devait les fragiliser dangereusement pour les uns. L’éclosion des start-ups, plus agiles et « nativement web », devait achever de les ringardiser selon les autres, empêtrés qu’ils sont dans leur technologie d’un autre temps, le vieux (mais efficace) langage informatique EDIFACT qu’ont dû assimiler plusieurs générations d’agents de voyages. 

Les annonces de ces dernières semaines montrent qu’il va falloir compter avec eux, spécialement dans le voyage d’affaires, et avec leur nouveaux alliés, inattendus : les GAFAM, rien de moins ! 

C’est Sabre qui avait dégainé le premier en indiquant avoir signé en octobre 2020 un partenariat stratégique avec Google. Puis Amadeus avait répondu en février 2021 en annonçant le sien avec Microsoft. Enfin, Travelport révèle en juin 2021 un accord avec Amazon Web Services. 

Derrière ces trois alliances, un même point de départ : la volonté pour les GDS de migrer vers le cloud qui permet non seulement de se débarrasser des gros ordinateurs centraux mais surtout d’accéder à une plus grande capacité de calcul afin d’accélérer le développement et les possibilités de travailler avec un plus grand nombre de partenaires technologiques. 

Ces trois associations sont en train aujourd’hui d’aborder une nouvelle phase de leur développement et c’est là que ça devient intéressant. Amadeus vient ainsi de frapper un grand coup en annonçant l’intégration de Cytric, son OBT (online booking tool), dans les applications collaboratives de bureau de Microsoft, Teams et Outlook. Dans l’excellent The Company Dime, Ken Pfaffmann, le vice-président commercial d’Amadeus en Amérique du Nord, pose deux questions centrales à propos des OBT : « Pourquoi forçons-nous les collaborateurs à aller vers un outil qu’ils n’utilisent pas tous les jours ? Alors que notre lieu de travail a changé avec le développement du télétravail, pourquoi penser que les OBT devraient rester les mêmes ? » 

Résultat : à partir de Teams, les utilisateurs peuvent désormais partager des itinéraires avec leurs collègues puis, grâce à ces informations, lancer des recherches de voyages avec des destinations et des dates préremplies et effectuer des réservations. Pratique quand il faut organiser les réunions occasionnelles dans les bureaux de l’entreprise ou hors site. La même chose sera bientôt possible via les invitations du calendrier Outlook. Les voyageurs pourront aussi remplir une note de frais dans l’environnement Microsoft. 

Encore mieux : le journaliste affirme que les deux partenaires réfléchissent à une intégration de Cytric dans LinkedIn (propriété de Microsoft) qui permettra aux voyageurs de savoir si leurs contacts se trouvent en même temps qu’eux à destination et tirer ainsi le meilleur parti de leur déplacement. 

De son côté, Sabre affirme qu’il va aller plus loin que le cloud avec Google. Interrogé par le site Phocuswire, le pdg du GDS, Kurt Ekert (ancien patron de CWT), affirme « qu’il y aura des innovations avec Google dans le voyage d’affaires. Le domaine de Google, ce sont les données et les algorithmes. Nous allons examiner comment nous pouvons utiliser leurs capacités d’intelligence artificielle et d’apprentissage automatique dans notre gamme de produits afin d’apporter de la valeur aux déplacements des entreprises ». Rappelons aussi que Sabre devient un des actionnaires d’Amex GBT à la faveur de l’entrée en bourse de la TMC.

Plus discret, Travelport n’en reste pas moins actif. L’entreprise a lancé l’année dernière Travelport+, basé sur le cloud, qui va lui permettre à terme de rassembler les GDS Galileo, Apollo et Worldspan en une seule plateforme unique, plus agile et plus moderne. Les premiers retours des TMC semblent positifs. Son accord avec Amazon Web Services vient de s’élargir puisque les deux firmes vont lancer un accélérateur de start-ups dans le domaine du voyage. 

Le temps est donc révolu où les GDS, assis sur une forme de rente (un fee à chaque réservation) et leur quasi-monopole, alignaient sans effort surhumain des taux de marge de 30 à 40%, à faire pâlir d’envie les compagnies aériennes et les TMC. En économie, on appelle ces entreprises des cash machines, qui font le bonheur de leurs actionnaires. L’heure est désormais à une plus grande concurrence, à une distribution plus ouverte, qui dégage de nouvelles perspectives aux GDS. L’obligation qui leur est faite de bouger et d’innover devrait profiter au secteur du voyage d’affaires. Personne ne s’en plaindra. 

François-Xavier Izenic, rédacteur associé de l’AFTM

Interview de Rudy Daniello sur comment les entreprises s’adaptent à la nouvelle ère du Travel

La propagation de la variante Omicron au cours des derniers mois a peut-être ralenti la reprise, mais elle n’a pas enlevé aux voyageurs l’envie de reprendre la route. Nous avons constaté une augmentation du nombre de vaccinations et du nombre d’avions retrouvant les cieux dont ils étaient éloignés.

 

Le voyage d’affaires est également de retour, demandez à ma famille qui me voit reprendre la route. Bien que la reprise se produise à un rythme différent à travers le monde, certains marchés émergent lentement de la zone à risque et les voyageurs d’affaires dépoussièrent leurs valises, cherchant à faire ce prochain voyage.

Nous avons récemment discuté avec plus de 250 dirigeants différents de TMCs du monde entier pour leur poser des questions sur les défis auxquels ils sont confrontés ainsi que sur la manière dont les entreprises pour lesquelles ils travaillent s’attaquent au retour du voyage.

1. Les affaires, c’est MIEUX dans la vraie vie

Oui, nous nous sommes habitués aux visioconférences et aux réunions numériques ces deux dernières années, mais la valeur de passer du temps en personne avec des clients, des prospects ou des partenaires n’a été que renforcée par la pandémie. Je suis un vrai partisan de l’établissement de relations en personne et il semble que je ne sois pas le seul à en juger par les résultats de notre sondage.

Dans notre enquête, les dirigeants de TMC pensent que l’impact de la visioconférence sur les voyages d’affaires dépend de la raison du voyage, et il y avait un fort consensus parmi les personnes interrogées sur le fait que les interactions physiques avec les clients seront prioritaires, avec seulement 22 % d’entre eux envisageant le remplacement de ces types de réunion par la visioconférence. Sans surprise, les chiffres sont encore plus bas pour les voyages d’affaires (20 %), les congrès et foires et expositions (17 %). En ce qui concerne les réunions et formations internes, selon notre enquête, les gens sont plus favorables à leur remplacement par des réunions virtuelles (réunions internes à 77 % et formations/onboarding à 73 %). Il semble que nous soyons d’accord, il n’y a pas de substitut adéquat aux réunions en face à face.

Nos TMC ont également le sentiment que les habitudes de voyage changent. Moins de voyages mais des séjours plus longs, avec des dépenses plus élevées par voyage, et que les entreprises sont prêtes à autoriser des vols directs et des cabines premium pour assurer la sécurité des voyageurs.

Avec la renaissance des voyages d’affaires, les voyages « loisirs » gagnent à nouveau du terrain. Les TMC de notre enquête constatent une croissance de ces voyages « bleisure ». Les voyageurs d’affaires optent pour des voyages d’affaires plus longs afin d’intégrer les affectations de travail et les loisirs du week-end en un seul voyage. Avec plus de cadres désormais autorisés à travailler de n’importe où, au lieu d’avoir à être dans un endroit spécifique, ils n’ont pas besoin de se précipiter au bureau après un voyage. Ils peuvent même prendre une « workcation », où ils voyagent et travaillent depuis une destination de loisirs pendant une période prolongée.

2. La CONNEXION HYBRIDE

Ces deux dernières années, le passage et l’adoption rapide du travail hybride, tant par l’employeur que par l’employé, ont été quelque chose à célébrer. Qui aurait imaginé les nouvelles possibilités offertes par cette nouvelle façon de travailler, la connexion hybride nous permettant de dialoguer à la fois en ligne et hors ligne avec nos collègues. Cependant, cela ne s’est pas fait sans difficultés – les entreprises ont dû s’adapter et évoluer rapidement, en veillant à doter leurs employés des bons outils, mais aussi à respecter toutes les règles et réglementations – les complexités qui accompagnent le travail hybride.

L’un des domaines sur lesquels nous travaillons est de soutenir les entreprises dans leur transformation numérique, en veillant à ce qu’elles répondent aux nouvelles exigences liées au travail hybride. Nous travaillons en collaboration avec notre partenaire Microsoft pour offrir une expérience native aux voyageurs d’affaires, réduisant considérablement la complexité de la planification des voyages et augmentant la productivité.

3. Le devoir de vigilance et la gestion des voyages vont de pair

65 % des répondants de TMC considèrent qu’une attention accrue portée au devoir de vigilance est le principal besoin des entreprises clientes. Lors des entretiens, les TMC ont déclaré que cette tendance était en partie motivée par les réorganisations internes des clients. Depuis le début de la pandémie, les services des ressources humaines ont joué un rôle beaucoup plus important que jamais dans l’examen des politiques et des processus de voyage.

Le niveau d’assistance pour lequel les entreprises comptent sur leurs fournisseurs de voyages a explosé pendant la pandémie, les voyageurs ont besoin d’être rassurés – ils veulent une assistance 24 heures sur 24. 92 % des cadres de TMC considèrent que les informations sur la santé et la sécurité avant et pendant le voyage sont la principale priorité des voyageurs d’affaires, suivies des alertes pendant le voyage (65 %) et des billets flexibles pour les réservations ou les changements de dernière minute (50 %).

Pour assurer ce devoir de vigilence, les employeurs ont besoin que les voyageurs réservent via des canaux approuvés et gérés. Il n’est donc pas surprenant que 56 % des TMC prévoient une politique de voyage plus stricte comme un autre besoin en évolution pour les entreprises, et un quart anticipe une demande accrue de transactions supplémentaires qui complètent un billet d’avion et englobent l’ensemble du voyage, comme l’hébergement ou les transferts. En partie à cause des défis logistiques croissants des voyages et des risques élevés de perturbation, de l’accent accru mis sur l’optimisation des dépenses de voyage et de l’accent renouvelé sur le devoir de diligence.

4. Le développement durable devient un MUST

Avant le COVID-19, le voyage « durable » étaient un « nice to have », mais de nos jours, il est devenu un facteur essentiel pour les entreprises et les voyageurs.

22 % des TMC de notre enquête affirment qu’une offre de voyage durable sera une priorité pour les voyageurs d’affaires. Les personnes interrogées nous ont dit que les entreprises demandent de plus en plus des services de développement durable comme élément central de leurs demandes de gestion des déplacements et des dépenses. Parmi le soutien qu’ils voient, il y a la réservation d’options plus durables comme le train, la fourniture de données sur les émissions et la recherche d’hôtels plus respectueux de l’environnement.

Ce ne sont que quelques-uns des facteurs qui affectent la façon dont les entreprises, les agences de voyages et leurs fournisseurs de technologie comme Amadeus travaillent déjà ensemble non seulement pour reconstruire les voyages d’affaires, mais pour les reconstruire mieux qu’avant. Pour en savoir plus sur nos conclusions :

Comment travailler avec un OBT

Le travel manager de la banque UBS partage ses conseils et ses réflexions sur la relation qu’il entretient avec l’outil de réservation en ligne.

C’est le genre de bonhomme à qui on ne la fait pas. Kevin Carr est le travel manager de la banque suisse UBS depuis 2004 et c’est lui qui a mis en place la réservation en ligne (OBT/SBT) dans l’entreprise il y a près de quinze ans. Lorsqu’il témoigne dans les colonnes de Business Travel News, on prête donc une oreille attentive, à tout le moins. 

Son expérience est intéressante à plus d’un titre. Il y a cinq ans, il décide de consolider la réservation en ligne : « Auparavant nous avions des outils différents dans chaque région du monde, or il y a beaucoup d’avantages à avoir des normes de services mondiales ». Le choix de la banque se porte sur Cytric d’Amadeus alors que son GDS préférentiel s’appelle Travelport et que sa TMC se nomme American Express GBT, qui travaille généralement avec Sabre ! Un œcuménisme parfaitement assumé : « Nous avons toujours essayé d’avoir les meilleurs sur le marché pour ce service et de les forcer à travailler ensemble ». 

Ne faudrait-il pas mieux, cependant, trouver un partenariat qui offre d’emblée une meilleure connexion, quitte à faire certains compromis ou accepter moins de contenu ? Pas pour Kevin Carr : « Il faut donner la priorité à votre stratégie, et donc influencer le fournisseur pour qu’il s’y adapte ». 

Il concède néanmoins que certains OBT et certaines TMC travaillent mieux ensemble bien que la plupart de ces dernières affirment travailler avec tous les outils du marché. « Cette idée du fournisseur agnostique est un peu absurde, explique-t-il, en fin de compte nous savons tous qu’il y a toujours des complications et des fonctionnalités perdues si on n’utilise pas le bon GDS avec la bonne TMC et le bon OBT ». Mais pour lui, c’est un risque à prendre.

Deuxième conseil : impliquer les utilisateurs. Régulièrement, UBS demande à ces derniers, après chaque voyage, de noter l’expérience de réservation. « Nous avons également constitué un conseil spécifique qui rassemble les différentes divisions de l’entreprise dont les directions achat et voyages. Ses réunions nous permettent d’aborder tous les sujets liés au programme voyages et au budget voyages, dont la réservation en ligne ». 

Kevin Carr reconnait néanmoins que l’accès au bon contenu et l’expérience utilisateur sont difficiles à équilibrer : « Nous avons deux objectifs stratégiques contradictoires : d’une part, nous voulons offrir du choix, avec autant de contenu possible, et d’autre part nous souhaitons personnaliser en adaptant l’offre aux besoins du voyageur ». L’éternelle et si complexe équation du voyage d’affaires ! 

Le travel manager d’UBS tente aussi d’imaginer l’OBT du futur dont les évolutions seront, selon lui, d’abord dictées par le verdissement du voyage d’affaires. Un OBT qui pourrait ainsi demander aux utilisateurs pourquoi ils voyagent, s’il est nécessaire de se déplacer ou s’ils devraient plutôt organiser une réunion virtuelle. Si le déplacement s’avère indispensable, l’outil pourrait alors contrôler le choix du vol en orientant vers une compagnie aérienne émettant moins de CO2. 

En conclusion, Kevin Carr mise beaucoup sur la digitalisation et l’innovation pour faire progresser l’outil et faciliter le travail du travel manager : « Essayer de faire travailler ensemble l’OBT et la TMC reste très difficile (…), nous avons toujours les poids lourds du secteur qui veulent que vous suiviez leur feuille de route ». Mais, selon lui, cela pourrait changer rapidement : l’avènement de technologies plus ouvertes devrait en effet dégager de nouvelles perspectives.

François-Xavier Izenic, rédacteur associé de l’AFTM

Tarifs aériens : une comparaison impossible ?

Pour le voyageur et le travel manager, comparer les prix des billets d’avion est devenu plus difficile que jamais.

Des choux et des carottes. Voilà ce que tentent de comparer les voyageurs d’affaires et les travel managers quand ils essaient aujourd’hui de réserver un billet d’avion. La faute aux fameux tarifs dégroupés que les compagnies aériennes ont généralisé ces dernières années. 

En ôtant les options du forfait de base, elles ont fait coup double : non seulement elles tirent des revenus conséquents sur la vente de produits et services annexes (les fameux ancillaries) mais elles peuvent aussi se différencier plus efficacement. Sans compter que le dégroupage leur permet d’afficher un tarif de base moins élevé et de concurrencer ainsi plus facilement les compagnies low cost. 

Le client en recueille un bénéfice, il peut personnaliser le produit ou les services en fonction de ses préférences personnelles. Mais il y a un revers à la médaille, et pas le moindre : il lui est de plus en plus difficile de comprendre quels produits et services sont inclus ou non dans son billet ! 

Les structures tarifaires des compagnies aériennes se complexifient à l’envi et cela ne va pas s’arranger avec l’avènement de la norme NDC (censée faciliter les ancillaries) et de la tarification dynamique. Pour les entreprises et leurs directions voyages, la capacité à comparer ces offres compliquées devient, de facto, un enjeu d’avenir crucial.

Les GDS y travaillent, révèle le site The Company Dime. Et pour cause. Depuis qu’ils se sont vu imposer la norme NDC par les compagnies aériennes, brisant ainsi leur monopole et les privant de revenus substantiels (dans le système traditionnel, les transporteurs versaient un fee aux GDS pour chaque réservation), les GDS sont un peu moins fringants. Voilà peut-être une occasion pour eux de revenir dans le jeu. 

« Actuellement, nous explorons les moyens d’aider les travel managers à évaluer facilement l’avantage total des offres de voyages composées par les compagnies aériennes » confirme Jay Richmond, directeur IT d’Amadeus aux Etats-Unis. Un projet pilote est ainsi en test jusqu’à la fin de l’année. 

De son côté, Travelport affirme que « sa nouvelle plateforme permet aux agents de voyages de comparer plus facilement et avec une meilleure granularité les offres des compagnies aériennes ». 

Quant à Sabre, il est en train d’investir avec Amex GBT dans la prochaine génération de technologies pour le voyage d’affaires, conformément à l’accord aux termes duquel le premier est devenu actionnaire du deuxième. Un porte-parole de GBT a confirmé à The Company Dime que « l’affichage des offres sans confusion serait une priorité ». 

En attendant, Cory Garner, co-président de T2RL, une boite américaine de techno, livre un très bon conseil aux travel managers et aux acheteurs. « Ces derniers devraient définir à l’avance les forfaits qu’ils souhaitent pour leurs voyageurs et, par le biais d’un appel d’offres, sélectionner la compagnie qui proposera la meilleure offre ». Et de poursuivre : « Il incombe en définitive aux compagnies aériennes partenaires de répondre à cette demande et de mettre le produit sur le marché, de sorte qu’il n’y a pas vraiment besoin de comparaison ». CQFD.

François-Xavier Izenic, rédacteur associé de l’AFTM

Avec Cytric, contrôler 100% de vos notes de frais sans effort et épaulé par l’intelligence artificielle

Contrôler 100% de vos notes de frais dans Cytric épaulé par l'Intelligence Artificielle

À partir de cet été, le contrôle des dépenses par l’intelligence artificielle d’AppZen s’intégrera naturellement à Cytric Expense, l’outil de notes de frais de Amadeus. Ceci permettra aux entreprises de gagner en efficacité, en rapidité et en coût.

En général, les entreprises ne vérifient que 10 % des dépenses de leurs employés, pour la simple et bonne raison qu’un audit des dépenses demande de nombreuses heures de travail. Dans cette optique, la valeur d’une plateforme alimentée par l’IA qui permet une automatisation à 100% de la gestion des dépenses est évidente.

Amadeus s’est associé à AppZen, licorne de la Silicon Valley, pour offrir aux clients de Cytric Expense une expérience transparente de vérification des dépenses. Cette fonctionnalité unique et à forte valeur ajoutée, rationalisera au sein de Cytric le processus de vérification des dépenses en temps réel, tout en réduisant les erreurs, les non-conformités et les fraudes, facteurs de risques potentiels dans les notes de frais, affectant le budget des dépenses et les processus de remboursement.

La plateforme brevetée d’IA financière d’AppZen s’intégrera à Cytric Expense – le système existant d’automatisation des dépenses d’Amadeus utilisé par les entreprises et les agences de voyages d’affaires dans le monde entier – pour créer une solution unique et inédite de “Smart Audit” dans les moindres détails.

100 notes de frais peuvent prendre jusqu’à 12 heures pour être contrôlées, même par l’auditeur humain le plus compétent, mais grâce à la technologie IA, avec Smart Audit, ce temps peut être réduit à 19 secondes. Smart Audit libérera une partie du temps du personnel financier, qui pourra recentrer ses efforts sur les notes de frais identifiées à haut risque et des domaines plus stratégiques. Smart Audit vérifie 100 % des dépenses en temps réel, ce qui signifie que le système peut identifier les utilisations abusives ou détecter les risques avant le remboursement, après quoi il devient difficile de récupérer l’argent.

« Notre plateforme d’audit alimentée par l’IA permet aux entreprises de vérifier chaque dépense », explique Anant Kale, CEO and co-founder of AppZen. « 100% de vos notes de frais sont contrôlées, y compris chaque ligne des reçus de dépenses, puis approuvées automatiquement avant le paiement.  Cette solution met en évidence les problèmes détectés, ce qui permet à l’entreprise d’économiser du temps, des ressources et de l’argent. C’est une solution gagnante sur tous les plans. »

Smart Audit devrait simplifier et optimiser les fonctions des équipes chargées des achats et des finances grâce à l’automatisation et à la facilité d’utilisation, avec des délais de vérification le jour même. En permettant de travailler depuis n’importe où, il aidera à surmonter les difficultés liées à la dispersion des effectifs causée par la pandémie, tout en améliorant la mise en œuvre des processus opérationnels.

« Notre vision est de donner aux entreprises les outils nécessaires pour assurer la meilleure expérience à leurs employés, tout en augmentant leur efficacité et leur satisfaction en tirant le meilleur parti de leur outil de dépenses quotidiennes.  Le meilleur atout d’AppZen est la facilité avec laquelle il s’intègre à Cytric Expense. Nous sommes ravis de travailler avec les experts de la vérification des dépenses par l’IA et nous avons hâte de mettre cette solution sur le marché », ajoute Lydie Charpin, Vice President, Customer Solutions, Amadeus Cytric Solutions.

Les meilleurs conseils pour une politique de voyage gagnante

Dans de nombreux pays la situation de la COVID-19 continue de s’améliorer, l’économie reprend lentement dans certains autres pays.  Avant la COVID-19, plus de la moitié des voyageurs d’affaires réservaient leurs voyages en dehors du programme de politique de voyage de l’entreprise. L’avenir sera probablement très différent. Les employés devront réserver leurs voyages par les canaux privilégiés de leur entreprise pour assurer leur sécurité et se tenir au courant de la situation dans leur destination de voyage.
À l’avenir, non seulement les voyages d’affaires seront largement contrôlés par les responsables des voyages, mais les politiques d’entreprise devront être suffisamment souples pour évoluer dans un environnement en constante mutation. Par exemple, si le niveau de risque pour un pays augmente, chaque voyage vers cette destination peut devoir passer par l’approbation du directeur, des RH ou par le processus de gestion des risques approprié. Pour gérer efficacement cette situation, les entreprises auront besoin d’outils capables de réagir en temps réel. L’innovation pragmatique est désormais la solution.

Pour aider les entreprises à définir les bonnes règles pour les voyages d’affaires pendant la COVID-19, nous avons identifié trois points essentiels. Ces points visent à aider à concevoir une politique d’entreprise globale, à établir une stratégie pour la gérer et à s’assurer que les entreprises disposent des bons outils pour y parvenir.

Identifier les besoins et fixer des objectifs

La première étape pour concevoir une politique de voyages consiste à comprendre les besoins de vos voyageurs et de l’entreprise. Vous pouvez y parvenir en réalisant un audit, qui mettra en évidence ce que les employés font ou ne font pas et apprécient ou non dans les politiques de voyages actuelles. Vous pouvez évaluer les professionnels de l’entreprise et amener les PDG, les directeurs d’exploitation et les directeurs financiers à s’aligner sur un objectif commun, afin qu’il n’y ait pas de points de vue contradictoires sur la sécurité des employés, la croissance ou la réduction des coûts. En outre, comme la gestion des voyages d’affaires porte sur une multitude de complexités, vous pouvez répondre aux questions et aux préoccupations des employés de manière préventive afin de couvrir tous les besoins et pour établir un premier modèle clair.

Transmettre le message

Après avoir établi les bases de votre politique de voyage, il est temps de régler les détails avant la mise en application. La clarté, comme nous l’avons mentionné, doit être le pilier. Les employés doivent être en mesure de comprendre facilement la politique. Un document court et concis a plus de chances d’être utile et d’encourager le respect de la politique en matière de voyages. La politique doit être cohérente avec la culture de l’entreprise, pour l’ensemble des équipes et des établissements – ce qui signifie des classes de voyage et des séjours à l’hôtel prédéfinis. En outre, la politique doit réduire le plus possible les dépenses liées aux voyages tout en tenant compte du bien-être des voyageurs afin que les employés se sentent en sécurité, valorisés et restent productifs. En utilisant les canaux de distribution pertinents, vous pouvez vous assurer que tous les employés lisent la politique. cytric Travel & Expense a la capacité d’intégrer le document et ses règles dans votre système afin que la conformité soit assurée tout au long du processus de réservation.

Adapter votre technologie à votre politique

Après avoir établi et distribué votre politique de voyage, il est temps de l’exécuter. Vous pouvez la mettre en œuvre en investissant dans les bons outils ce qui vous permettra de réduire le temps de mise en œuvre, les difficultés et donc d’accroitre la productivité, le respect des règles et vos résultats globaux. En utilisant une solution complète de bout en bout comme cytric Travel & Expense, vous intégrerez tout ce dont vos employés ont besoin, des vols et des hôtels aux billets de train et aux locations de voiture. Comme ils n’auront pas à jongler avec plusieurs plates-formes, vous pouvez définir des paramètres pour chaque sujet qui s’alignent sur votre politique. Avec une gestion des réservations et des frais de bout en bout, vous pouvez permettre le contrôle des coûts et rationaliser les processus, ainsi que l’assistance aux voyageurs. Enfin, en offrant une expérience flexible de réservation de voyages également sur le mobile via une même application, les employés pourront rechercher, réserver, vérifier, modifier et annuler des itinéraires et des dépenses sans avoir à changer d’environnement.


Une fois qu’une politique d’entreprise homogène est en place, les entreprises peuvent prendre des mesures pour gérer les voyages dans un environnement COVID-19.

  1. N’autoriser qu’un nombre maximum d’employés par vol.Les compagnies peuvent envisager d’activer et/ou de réduire le nombre d’employés pouvant être sur le même vol. Cela permettra de réduire le risque pour les employés et la compagnie.
  2. Créer dynamiquement des régions personnalisées en fonction du risque sanitaire signalé.Les responsables des voyages doivent savoir où les épidémies potentielles peuvent se produire afin de pouvoir adapter leurs politiques et les employés peuvent créer leurs demandes de voyage en fonction de la politique de l’entreprise. Pour y parvenir, les responsables des voyages peuvent créer une région personnalisée unique et faire de cette région une destination avec des politiques de restriction qui doivent être prises en compte. Il est ensuite possible de mettre à jour la région personnalisée (par ville, pays ou région) et de faire en sorte que les paramètres soient intégrés aux nouvelles destinations qui ont été ajoutées. Cela permet aux gestionnaires des voyages de mettre à jour rapidement et facilement les exigences en matière de voyage à mesure que la situation évolue, tout en s’assurant que les employés se conforment à la politique définie.
  3. Mettre en place des flux de réservations guidées en fonction de la destination.Les entreprises peuvent repenser ce qui doit être réservé en ligne ou hors ligne avec l’aide d’un agent expert. Par exemple, si un employé cherche à réserver un voyage long courrier multi-destination, il peut souhaiter une assistance pour s’assurer qu’il se conforme bien aux exigences de chaque pays.  En outre, les entreprises devraient envisager toutes les formes de transport ou même bloquer les voyages vers des destinations spécifiques. Le fait d’avoir une seule expérience d’achat qui guide les voyageurs dans le flux de réservation privilégié de l’entreprise réduira l’anxiété et la confusion des voyageurs lors de leurs commandes tout en garantissant le respect de la politique de voyage.
  4. Permettre aux voyageurs de trouver l’itinéraire le plus sûr avec un minimum d’escales.Les entreprises peuvent réduire leur exposition aux virus en permettant à leurs employés de rechercher uniquement des vols directs sans escale ou une ville de transit spécifique dont les contrôles d’hygiène dans les aéroports sont meilleurs et plus rapides. En réduisant le nombre d’arrêts et le temps de correspondance dans les aéroports, les entreprises peuvent réduire le risque d’exposition aux zones publiques.
  5. Ajouter les hôtels ayant des protocoles de nettoyage stricts ou situés à proximité des bureaux.Passer en revue les hôtels de votre programme voyages, activer les hôtels qui suivent les normes de nettoyage professionnel et les mettre en avant visuellement pour faciliter l’expérience d’achat. Eliminer également les hôtels qui ont connu des problèmes de nettoyage en exploitant le contenu généré par les utilisateurs directement à partir des commentaires des employés. Des hôtels plus proches du bureau signifient moins de temps de transport, ce qui signifie également moins de risques.

Ainsi, au fur et à mesure que les voyages d’affaires reprennent, il est de la responsabilité des entreprises du monde entier de mettre en place une politique de voyages d’affaires bien structurée et flexible pour s’assurer que l’entreprise et ses voyageurs sont équipés pour un monde COVID-19.
Le moment est venu pour les organisations de prendre des mesures pour comprendre les besoins des voyageurs et de l’entreprise. Elles peuvent évaluer les professionnels du monde des affaires, faire en sorte que les CXO (porte parole de la satisfaction client) s’alignent sur un objectif commun et répondent aux questions des employés de manière préventive afin de créer une couverture complète. Notre outil cytric Travel & Expense aide à intégrer les changements de politique de voyages dans tout système d’entreprise afin de s’assurer de la conformité  lors des processus de réservation futures.

La COVID-19 a changé de façon permanente notre façon de vivre et de nous déplacer ; les entreprises peuvent utiliser cette opportunité pour repenser le voyage.
Pour en savoir plus, téléchargez votre guide pour une politique de voyage gagnante ici.
 
 

Le Private Channel prolongé de 3 mois

Le Private Channel prolongé de 3 mois

Selon le toujours très réactif journal Tourmag (le premier sur le coup à cette date et à cette heure), l’accord de Private Channel entre Air France et Amadeus a été reconduit pour trois mois.
Dans son article, le journaliste révèle non sans humour que l’accord « a bien été (re-re) prolongé ». La faute à la solution NDC de la compagnie qui n’est toujours pas prête. Et de conclure : « Alors que les bonnes nouvelles ne sont pas légion dans notre industrie, il faut savoir parfois se contenter du peu que nous avons, en attendant des jours meilleurs ». En effet, cette prolongation évite que toute réservation effectuée via Amadeus par la TMC ne soit surchargée de 12 euros, augmentant ainsi brutalement la dépense aérienne des entreprises. C’est pour l’instant un sursis, suite du feuilleton au prochain épisode.
François-Xavier Izenic, rédacteur associé de l’AFTM

Webinar AFTM – Aérien et crise du Covid19 : quid des avoirs, reports et remboursements ?

Ce premier webinar d’une série de trois sessions organisée par l’AFTM (session 1 : l’aérien, session 2 : le ferroviaire, session 3 : les périmètres connexes aux déplacements professionnels) sera l’occasion d’échanger sur le lourd impact de la pandémie sur le marché aérien et du difficile redémarrage qu’il conviendra de gérer au mieux par les compagnies aériennes mais aussi par les entreprises ou organismes clients.

Les mesures qui sont mises en place par les compagnies aériennes pour gérer les annulations liées au Covid-19 et leurs conséquences pour les différents acteurs de l’industrie du voyage d’affaires seront également à l’ordre du jour.
 

Rejoignez-nous :
Le lundi 27 avril
de 11h à 12h15


Avoirs, reports, remboursements :

  • Quelles sont les mesures commerciales mises en place par les compagnies aériennes ? Elles concernent évidemment les entreprises mais à qui sont-elles adressées, aux voyageurs ou aux entreprises ?
  • Quelles sont les bonnes pratiques à recommander aux acheteurs et aux travel managers?
  • Quels sont les rôles des TMC et des GDS ? Quid des impacts sur d’autres acteurs tels que les prestataires de solutions technologiques (gestion automatisée des déplacements, tracking lié à la sûreté des voyageurs) ?

Un vent nouveau souffle sur l’AFTM !

Christophe Chambon

Je ne vous parle ni du Mistral bien connu des Rhônalpins et des provençaux, ni du vent d’Autan qui rendrait fous, paraît-il, nos adhérents Occitans, ni même de la Bise, du Nordet, du Suroît, de la Galerne, du Sirocco ou de la Tramontane…

Je vous parle pourtant bien d’un vent nouveau en provenance des régions, qui se lève progressivement depuis quelques années et qui soufflera très fort sur l’AFTM en 2020.

Quelques mots d’histoire 

Le 26 janvier 2016 naissaient les deux premières délégations régionales en région Nord-Pas-de-Calais (devenue Hauts-de-France) et en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (devenue Sud-Paca) dans le cadre d’une stratégie de développement en régions clairement affirmée visant à prolonger l’action de l’association au plus près de ses adhérents, où qu’ils soient sur le territoire, à fédérer un tissu local, à animer une communauté professionnelle autour de rendez-vous réguliers et de problématiques partagées.

Les délégations régionales Rhône-Alpes (devenue Auvergne Rhône-Alpes), Occitanie et Grand Ouest ont ensuite progressivement vu le jour jusqu’à la naissance de la petite dernière le 27 novembre 2019 : la délégation Nouvelle Aquitaine lors d’un lancement très remarqué au Grand Hôtel Intercontinental de Bordeaux.

Une volonté et un état d’esprit réaffirmés
Être au plus près de nos adhérents, proposer une offre de service diversifiée basée sur les attentes et les besoins particuliers de tous, dans chacune de nos régions, partager, co-construire, le tout dans un climat de bienveillance, de détente et de convivialité avec un seul mot d’ordre : travailler sérieusement sans se prendre au sérieux !

Une organisation assise sur un casting de choix 

Pour développer sa politique régionale ambitieuse, l’AFTM s’est entourée de professionnels confirmés du travel management, positionnés à la tête des délégations en tant que délégué(e) ou délégué(e) adjoint(e) :
Amandine, Dorothée, Julie & Julie, Nathalie & Nathalie, Marie-Pierre et Loïc animent au quotidien avec passion et détermination leur réseau local d’adhérents.

Et demain ?

Franchir un cap supplémentaire

Comme nous l’apprend le dernier recensement des adhérents de l’AFTM mené par la permanence de l’AFTM, 54 % de nos membres exercent leur activité professionnelle en région, c’est une première historique !

C’est la raison pour laquelle l’AFTM créera sa 7ème délégation régionale en 2020 : la délégation Grand Est basée à Strasbourg !

C’est également pour cela que le Conseil d’Administration, en juin dernier, a souhaité nommer à la vice-présidence de l’association un délégué régional. Il s’agit à la fois de reconnaître le chemin parcouru depuis 4 ans mais également de donner un signal fort et d’impulser une nouvelle dynamique pour l’avenir.

Dès 2020, les délégations régionales monteront en puissance :

  • en augmentant le nombre d’événements organisés annuellement (4 à 6 par délégations) ;
  • en diversifiant ces événements (thématiques, formats, lieux, modes d’animation…) ;
  • en s’implantant durablement comme des acteurs incontournables des écosystèmes locaux en instaurant ou en fidélisant les relations avec les chambres consulaires, les associations professionnelles locales ou encore les organisations interprofessionnelles regroupant les PME/PMI…

En 2020, l’AFTM sera donc plus que jamais proche du terrain et de ses adhérents et les associera aux réflexions sur les perspectives d’évolutions des actions de l’association en faisant sienne la citation de Samuel Beckett « réfléchir, c’est-à-dire écouter plus fort ».

 

Christophe CHAMBON

Vice-président de l’AFTM

Délégué Régional – région SUD