Des tests antigéniques dès le 26 octobre à Paris et Nice

Ces tests permettent de savoir en 15 ou 30 minutes si les passagers sont positifs au Covid-19.

Comme le souligne le journal La Tribune, « c’est un soulagement pour les compagnies aériennes et les acteurs du voyage » (Lire ici). Nous l’avions annoncé dans notre webinar du 15 octobre, un peu avant les déclarations du gouvernement.

Mais le journal économique prévient : « si les tests antigéniques peuvent permettre de relancer une partie du trafic aérien en mettant fin aux mesures de quarantaine imposées dans certains pays », ils ne permettront pas toutefois un retour « au niveau de demande d’avant la crise ». Un dirigeant de compagnie aérienne confie malgré tout sa satisfaction : « cela peut permettre de remonter notre activité à 50% de nos capacités initiales ».

Les aéroports de Roissy, Orly et Nice seront les premiers concernés vers quelques destinations comme les Etats-Unis et l’Italie. En effet, « une telle mesure nécessite une approche coordonnée entre les pays ». Ce qui est encore loin d’être le cas, d’autant qu’au moment où ces lignes étaient écrites (le 21 octobre), la pandémie poursuivait sa progression.

François-Xavier Izenic, rédacteur associé de l’AFTM

Siemens passe aux résas NDC de Lufthansa

Siemens passe aux résas NDC de Lufthansa

C’est un pas capital qui vient d’être franchi par une compagnie aérienne dans la distribution de billets d’avion aux voyageurs d’affaires.

Depuis ce mois d’octobre, les voyageurs d’affaires de Siemens en France et en Belgique peuvent réserver leurs billets via la plateforme SAP Concur sur le canal NDC des compagnies du groupe Lufthansa (Lire ici).

C’est donc l’aboutissement d’un travail commun entre la compagnie (Lufthansa, Austrian Airlines, Swiss et Brussels Airlines) et l’entreprise allemande mais pas seulement, entre aussi SAP Concur, Travelfusion (qui fournit le contenu NDC) et BCD Travel qui est la TMC mondiale de Siemens.

Thorsten Eicke, vice-président pour la mobilité chez Siemens, s’est félicité de cet accord : « nos voyageurs d’affaires bénéficiaient déjà d’offres tarifaires spécifiques depuis que nous avions mis en place une connexion directe avec Lufthansa en 2016. Ils auront désormais un accès direct aux meilleures offres des compagnies du groupe baptisées NDC Smart ».

Cette annonce est intervenue peu après que Lufthansa a officialisé l’augmentation de sa surcharge pour toute réservation effectuée via un GDS (et donc une TMC), passant de 16 à 19 euros (Lire ici).

Une augmentation qui n’avait pas manqué de soulever des protestations internationales, notamment en Grande-Bretagne, où la BTA (association qui rassemble les principales TMC opérant outre-Manche), avait déclaré : « nous comprenons que chaque entreprise subit actuellement des pressions commerciales importantes, mais une approche plus collaborative avec les TMC aurait plus de succès pour relancer le trafic commercial, plutôt qu’une hausse des tarifs à court terme qui pénalise un canal de distribution clé ».

Comme le rappelle un article très intéressant paru sur PhocusWire (Lire ici), le Covid a « encore plus polarisé l’adoption de la norme NDC dans l’ensemble du secteur. Certains transporteurs comme Lufthansa utilisent la crise pour accélérer leur expansion NDC, tandis que d’autres, comme Delta, ont mis leurs efforts en veilleuse. Et de nombreuses compagnies de second rang, qui luttent actuellement pour garder les lumières allumées, ont mis en suspens leurs plans de déploiement de la norme NDC pour des temps meilleurs ».

Et de prévenir : « la coexistence entre les canaux traditionnels du GDS et le NDC sera une réalité pendant de nombreuses années. Cela rendra la vie des intermédiaires particulièrement difficile, car les flux de travail du back-office devront être flexibles pour faire face aux différentes normes technologiques qui fonctionnent en parallèle ».

François-Xavier Izenic, rédacteur associé de l’AFTM

Tarifs aériens : c’est le moment de tout changer !

Tarifs aériens : c’est le moment de tout changer !

C’est le plaidoyer d’un patron d’une TMC américaine pour qui la complexité des tarifs aériens est un frein à la modernisation du secteur des voyages d’affaires.
L’heure est décidément à la remise en question tarifaire ! Aujourd’hui les TMC, la Sncf (comme l’a annoncé la semaine dernière son patron Jean-Pierre Farandou), demain les compagnies aériennes ? C’est en tous cas le vœu formulé par Jeff Klee, le co-fondateur d’AmTrav, une TMC basée à Chicago dans un article très intéressant publié dans Phocuswire (Lire ici).
Et il n’y va pas par quatre chemins : « l’ensemble de constructions absurdement compliquées sur laquelle repose la tarification des billets aériens est une relique d’une autre époque. Nous en rions souvent mais, à un moment donné, cela cesse d’être drôle. Cette complexité inutile taxe chaque étape de la chaîne de valeur et étouffe les tentatives d’innovation. Les voyageurs finissent par en subir les conséquences ».
Les compagnies aériennes en prennent pour leur grade : « le calcul des tarifs aériens est si compliqué et nécessite une telle puissance de calcul que la plupart des compagnies aériennes américaines le sous-traitent à Google. Lorsque vous faites une recherche sur leur propre site web, ces compagnies aériennes payent en fait Google pour, en temps réel, les aider à déchiffrer leur propre logique tarifaire ! »
De quel degré de complexité parle-t-il ? « Dans un manifeste de 2007 toujours d’actualité, le cofondateur d’ITA Software (qui est devenu Google Flights) a démontré que pour un voyage entre Boston et San Francisco, il y avait plus de 25 millions de constructions tarifaires possibles sur la seule American Airlines. Pour essayer de mieux comprendre le fonctionnement du système, il a déclaré : “Si les tarifs sont des atomes, les unités de prix sont les molécules utilisées pour construire des billets complets”. La tarification des compagnies aériennes a besoin d’une métaphore de science moléculaire pour la rendre plus facile à comprendre ! »
Et de conclure : « il est grand temps de faire sauter cette structure tarifaire byzantine et de la remplacer par quelque chose de simple et adapté à l’ère numérique : la tarification à l’aller simple. Pour acheter un voyage aller-retour, il suffit de choisir un vol aller, un vol retour, d’ajouter les deux au panier et de payer la somme des deux prix – comme pratiquement tous les autres produits que nous achetons en ligne. »
Il appelle ainsi à « abandonner l’idée que le prix d’un vol peut dépendre des autres vols de votre itinéraire, ainsi nous pourrons supprimer des milliards de cycles de CPU*, des millions de lignes de code et des centaines de milliers d’appels aux agents de voyages pour des changements de billets trop compliqués à automatiser. »
En simplifiant la tarification aérienne, on pourrait donc selon lui améliorer de façon exponentielle les temps de réponse, renforcer la confiance entre les voyageurs et les compagnies aériennes, favoriser les modifications de billets en libre-service sans décrocher son téléphone, éviter des heures de développement informatiques aux TMC, aux SBT, aux prestataires de services et aux compagnies aériennes elles-mêmes, empêchant de consacrer plus de temps à développer des fonctionnalités plus innovantes.
L’idée n’est pas nouvelle, elle a été reprise par de nombreuses compagnies low cost et a fait pendant des décennies le succès aux Etats-Unis de Southwest.
On regrettera toutefois un angle mort dans l’article bien charpenté de Jeff Klee : pourquoi les compagnies aériennes ont-elles intérêt à cette complexité ? Il cite bien sûr le yield management qui serait privé d’un outil et, comme il le dit justement, « cet outil vaut-il vraiment le coût énorme qu’il représente ? »
Pas sûr en tous cas que la tarification de plus en plus dynamique vers laquelle on se dirige simplifie le problème !
*Temps d’exécution d’une tâche par un ordinateur
François-Xavier Izenic, rédacteur associé de l’AFTM

L’écotaxe, la partie émergée de l’iceberg

L’écotaxe, la partie émergée de l’iceberg

Au-delà de l’écotaxe, d’autres propositions de la convention citoyenne pour le climat effraient les transporteurs aériens.
L’écotaxe fait parler et soulève l’indignation des professionnels de l’aérien. Selon l’étude d’impact des propositions de la convention citoyenne pour le climat réalisée par l’administration, cette écotaxe de 4,2 milliards d’euros provoquerait entre 120 000 et 150 000 suppressions d’emplois directs et engendrerait une chute de trafic de 14 à 19%.
Mais ce n’est pas tout. Comme le détaille le journal La Tribune (Lire ici), « l’impact des propositions de la convention citoyenne va bien au-delà de cette écotaxe. Il y a en effet une autre mesure choc qui vise “à organiser la fin du trafic aérien d’ici à 2025 sur les lignes où il existe une alternative bas carbone satisfaisante en prix et en temps” sur un trajet d’au moins 4 heures ».
Résultat : « une telle interdiction provoquerait la suppression de 30 liaisons aériennes intérieures de plus de 10.000 passagers annuels. (…) Une interdiction des vols sur les lignes assurées également par le train en moins de 2h30, comme l’a prévu le gouvernement, entraînerait quant à elle la suppression de 8 liaisons intérieures ».
Et pour ne rien arranger, il n’y aurait pas d’exception pour les vols en correspondance. L’étude précise ainsi que « “la mesure ne conçoit pas d’exception pour les vols dont l’utilité est d’assurer la correspondance entre un aéroport de province et les hubs de Paris et de Lyon”, contrairement à ce que prévoit aujourd’hui le gouvernement, qui s’est bien gardé néanmoins de nommer les hubs ».
« Autrement dit, explique le journaliste, un passager nantais souhaitant se rendre à New York préfèrera peut-être emprunter un vol de British Airways pour prendre une correspondance à Londres plutôt que le TGV pour se rendre à Roissy. Une baisse du trafic pré et post-acheminement vers les hubs qui ferait perdre la puissance du hub de Roissy obligerait son principal opérateur, Air France, à réduire la voilure sur le long-courrier ».
Des mesures qui tombent à pic pour un transport aérien dévasté depuis six mois.
François-Xavier Izenic, rédacteur associé de l’AFTM

Webinar aérien, "comment gérer la reprise ?" : les 6 points à retenir !

Les webinars de l’AFTM continuent de jouer (presque) à guichets fermés. Plus de 220 participants s’étaient encore donnés rendez-vous le 1er juillet dernier pour aborder la reprise du transport aérien. Quatre intervenants ont répondu aux questions de l’animateur François-Xavier Izenic et des internautes : Patricia Morosini, directrice du voyage d’affaires chez Selectour, Marc Houalla, directeur général adjoint de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, Manuel Flahaut, directeur des ventes corporate d’Air France, et Samy Gammar, responsable des achats indirects chez Bouygues Construction et membre de la commission développement de l’AFTM.

Quelle reprise des déplacements professionnels ?

Chez Bouygues construction (25 millions d’euros de budget aérien), la reprise est très progressive. Selon Samy Gammar, elle concerne avant tout « le domestique où les collaborateurs peuvent se déplacer sans autorisation de la direction sûreté. En revanche sur l’intercontinental, la reprise est très faible en raison des frontières fermées et des mesures de quarantaine ». Et de prédire : « Globalement pour Bouygues Construction, il faut s’attendre à un recul de 30 à 50% des dépenses aériennes au deuxième semestre par rapport à la même période en 2019. Et il ne faut pas se leurrer, les outils de visioconférence vont réduire les déplacements ».
Des propos confirmés par Patricia Morosini : « On ne peut pas parler de réelle reprise, juste d’une montée ne charge progressive ». Et d’expliquer : « l’accès aux pays européens reste incertain, il règne une confusion liée aux restrictions de déplacement révisables à tout moment, aux tests préalables demandés aux voyageurs, sans compter les quarantaines ».

Quelle reprise du trafic aérien ?

Après avoir opéré 3% de son programme habituel de vols en avril, Air France a remis de la capacité à partir de juin mais la demande est très poussive. « La dernière semaine de juin, on a transporté 25 000 passagers par jour en moyenne contre 150 000 habituellement, révèle Manuel Flahaut. On opère entre 16 et 20% de notre programme habituel et les taux de remplissage sont à 57% en moyenne, soit 30 points de moins que d’habitude au mois de juin. En termes de sièges commercialisables, on tournera autour de 35% des capacités habituelles en juillet et 40% en août ». Il conclut : « la clientèle affaires va mettre plus longtemps à reprendre que la clientèle loisirs ».
Constat identique chez ADP selon Marc Houalla : « à Roissy, nous traitons 30 000 passagers par jour contre 250 000 habituellement à cette période, soit 12% du trafic normal. Le trafic de CDG est tiré essentiellement par le domestique. On est très déçu du trafic Schengen et UE, on pensait qu’après le 15 juin il y aurait une vraie reprise mais force est de constater que le trafic est de seulement 10% de l’habituel. Quant à Orly, on est à 7 à 8 000 passagers par jour, soit 8% du trafic habituel ».
Quid de la rentrée de septembre ? « Sur le domestique, on devrait avoir à la fin de l’été 80% de ce qu’on faisait l’année dernière, 40 à 50% pour le trafic Schengen et UE, quant au grand international, c’est vraiment la boule de cristal ».
Marc Houalla ajoute que les annulations de vols leur posent de sérieux problèmes de gestion : « quand on ausculte nos bases de données, on se rend compte que 40 à 50% des vols ont été annulés au dernier moment ». Un casse-tête également pointé par Patricia Morosini qui, en creux, déplore la non mise à jour systématique des vols dans les systèmes de réservations.

Quels protocoles sanitaires ?

Air France a mis en place un certain nombre de mesures sanitaires : masque obligatoire à l’aéroport et en vol, flux visant à éviter les croisements, embarquement cadencé, service de restauration simplifié (les vols court-courriers en sont désormais privés), et un contrôle systématique de température. Avec une règle de base : un passager qui aurait 38 ou plus se voit refuser l’embarquement et proposer des conditions de report. Manuel Flahaut précise que « cette mesure va être progressivement arrêtée sur le court-courrier et pour les vols de l’espace Schengen, en revanche on compte bien le garder pour les vols long-courriers ».
Dans les Aéroports de Roissy et Orly, le contrôle de température ne se fait pas à l’embarquement mais à l’arrivée via des caméras thermiques. « Si détection d’une température égale ou supérieure à 38, précise Marc Houalla, le passager a la possibilité d’aller se faire tester dans notre centre médical d’urgence. On a eu 17 cas de température avérée, 3 personnes sont allées faire le test du Covid, toutes trois négatives ». Et de conclure : « l’avenir des aéroports, ce sera le sans contact ».

Quel temps d’attente ?

« Les temps unitaires de traitement à l’embarquement ont été multipliés par deux, comptabilise Marc Houalla, ceux concernant les contrôles de sûreté ont augmenté de 50%. Quant au temps unitaire à l’enregistrement, il dépend de chaque compagnie aérienne. Lorsque nous aurons retrouvé un trafic à peu près normal, il faudra prendre garde d’arriver à l’aéroport suffisamment à l’avance ».
Pour Samy Gammar, « ce temps d’attente sera pris sur le temps du collaborateur et non sur le temps de l’entreprise. Mais les voyageurs continueront à voyager en dépit de cet inconvénient ».

A quel prix ?

Pour Manuel Flahaut, « la demande ne suit pas malgré la hausse de capacité, donc les prix baissent, une tendance qui devrait se confirmer à court terme. A moyen terme, je ne vois pas le marché absorber des hausses tarifaires car la clientèle corporate sera forcément impactée par la crise économique qui va suivre ».
La bonne nouvelle est qu’Air France et Amadeus ont fini en dernière minute par trouver un accord afin que les réservations effectuées sur Amadeus via une TMC ne soient pas surchargées de 12 euros. On en saura plus le 10 juillet à ce propos.

Quid des avoirs et des remboursements ?

Ce fut le sujet polémique du confinement. La situation tend à s’améliorer. « Chez Air France, explique Manuel Flahaut, on propose désormais trois possibilités en cas d’annulation : un report sans frais, un remboursement du billet que qu’il soit, ou un avoir majoré jusqu’à 15% du prix du billet initial ».
Concernant les conditions commerciales, « en cas de report volontaire, il n’y a pas de réajustement tarifaire jusqu’à la fin novembre, même si la classe d’origine n’est plus disponible. Ce qui sera le cas après ».
Pour Samy Gammar, « les remboursements ne se passent pas trop mal mais notre priorité est avant tout désormais la reprise des voyages ».
 

François-Xavier Izenic, rédacteur associé de l’AFTM

 

COVID-19 : AIR FRANCE AVEC VOUS EN TOUTES CIRCONSTANCES

Depuis toujours, votre confort, votre bien-être et votre santé sont au cœur de nos préoccupations. Alors que le monde entier traverse une crise sanitaire sans précédent, nous avons mis en place des mesures exceptionnelles afin de vous garantir un voyage en toute sécurité.

PORT DU MASQUE CHIRURGICAL OBLIGATOIRE

Le port du masque chirurgical est obligatoire dès votre arrivée à l’aéroport et à bord des avions Air France. Nous vous recommandons d’en apporter plusieurs pour votre confort tout au long de votre voyage.

Sur la plupart de nos vols, les faibles taux de remplissage actuels permettent la mise en place d’une distanciation physique.

Consulter la FAQ sur le port du masque chirurgical


À l’aéroport, les dispositions mises en place garantissent un voyage dans des conditions de sécurité sanitaire optimales :

  • mise en place d’une signalétique facilitant la distanciation physique,
  • équipement de Plexiglass sur tous nos comptoirs,
  • désinfection régulière de tous nos comptoirs ainsi que nos bornes libre-service,
  • mise à disposition de gel hydro-alcoolique sur tout le parcours,
  • réorganisation de l’enregistrement et de l’embarquement pour éviter au maximum les contacts.

 

CONTRÔLE DE TEMPÉRATURE

Depuis le 11 mai, le contrôle de température corporelle est déployé progressivement sur tous les vols Air France (excepté sur les vols de France métropolitaine depuis le 22 juin). Cette prise de température par thermomètre infrarouge s’effectue sans contact.
La prise de température constitue un dépistage de sécurité supplémentaire étant donné que la fièvre est un symptôme courant du COVID-19.
Votre température doit être inférieure à 38°C.
Si votre température excède cette valeur, l’embarquement pourra vous être refusé. Les clients qui, après vérifications, sont jugés inaptes à voyager bénéficieront d’un report sans frais. Vous devez par ailleurs présenter l’ensemble des documents requis.

 

ASSAINISSEMENT DE L’AIR DANS LES CABINES

Nos avions sont équipés d’un système de recyclage de l’air constitué de filtres « High Efficiency Particulate Air » (HEPA) identiques à ceux utilisés dans les blocs opératoires. L’air des cabines est ainsi totalement renouvelé toutes les 3 minutes. Les filtres HEPA extraient plus de 99,97 % des particules de la taille d’un virus jusqu’à 0,3 micromètre voire plus, assurant ainsi la qualité de l’air en cabine et sa conformité avec les normes sanitaires. Les virus de type coronavirus dont la taille varie entre 0,08 et 0,16 micromètre sont, ainsi, systématiquement capturés.

 

NETTOYAGE DES CABINES ET ACCESSOIRES DE CONFORT

Nous appliquons des procédures strictes en matière d’hygiène. Avant chaque départ, tous nos avions font l’objet d’un nettoyage complet, incluant notamment:

  • L’aspiration des moquettes et de tous les sièges.
  • Le nettoyage de toutes les surfaces de contact (ex. tablette, accoudoirs, écran, télécommande et toilettes) au moyen de produits désinfectants homologués.
  • Le renouvellement systématique de chaque couverture, mise à votre disposition sous film plastique protecteur, pour une hygiène optimale.
  • Depuis l’apparition du virus, les coussins ont été retirés à bord des vols court et moyen-courriers.

Sur les vols long-courriers au départ et à destination des zones d’exposition à risque, les coussins sont désinfectés entre chaque vol avec un spray homologué.

 

DÉSINFECTION DES CABINES

Afin de vous assurer la plus grande sécurité, nous avons mis en place des mesures d’hygiène complémentaires. Nos cabines sont ainsi désinfectées régulièrement avec la pulvérisation d’un désinfectant homologué.

 

ÉQUIPEMENTS COMPLÉMENTAIRES POUR LES PERSONNELS NAVIGANTS


À bord de chaque avion, les membres d’équipage disposent pour leur protection de :

  • lingettes nettoyantes
  • gants en vinyle,
  • sprays désinfectants
  • masques chirurgicaux
  • kits de nettoyage composés de gants et de lingettes

 

SIMPLIFICATION DE NOTRE OFFRE À BORD DANS TOUTES LES CABINES

Sur chacun de nos vols et dans chacune de nos cabines votre santé et celle de nos personnels sont notre première préoccupation. Les mesures sanitaires liées à la crise nous conduisent à adapter notre service à bord afin de limiter au maximum les interactions et contacts.
Sur les vols domestiques et les vols courts en Europe les services de boisson et de restauration sont suspendus. Pour les vols Long courrier, nous limitons le service en cabine, nous privilégions les produits sous film ou emballés individuellement, les collations peuvent être servies dans nos sacs Bon Appétit et les secondes prestations en fin de vol, peuvent être suspendues.

Par ailleurs, nous ne sommes plus en mesure de vous offrir les articles en duty free, ainsi que la presse papier à bord de nos avions. L’offre de presse et magazines reste disponible sur notre application Air France Play, à télécharger avant votre vol.

 

Catherine Villar, Directrice Expérience Client d’Air France, détaille l’ensemble de ces mesures sanitaires afin d’assurer à chacun un voyage en toute sécurité.


 

Entretiens de l'AFTM : Frédéric Gossot, Country Manager – Qatar Airways

Un rendez-vous mensuel exclusif en live !

D’une durée de 40 minutes, diffusés sous le format d’un « webinaire live » et ouverts à tous, ces entretiens sont dirigés par François-Xavier Izenic, journaliste et conférencier.

Cet échange doit permettre de poser toutes les questions des membres de l’association et d’apporter des réponses concrètes aux enjeux de l’industrie des déplacements professionnels et de la mobilité.
Le deuxième partenaire à se prêter à cet exercice “exigeant” est Qatar Airways.

25 minutes d’entretien,
15 minutes de Q&R avec les auditeurs !

Frédéric Gossot,
Country Manager France,
Belgium, Netherlands & Luxembourg
Qatar Airways

 

Diplômé de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales, il justifie d’une expérience de plus de 25 ans dans le secteur du transport aérien. Après avoir évolué pendant 22 ans au sein du groupe Air France-KLM à la direction commerciale des régions Asie, Afrique et Amériques, il a rejoint Qatar Airways en 2015. Durant 4 ans il a occupé le poste de directeur pour l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse, ce qui lui a permis de développer et consolider ces marchés grâce à ses compétences en marketing, e-commerce et stratégie commerciale.

 

Rejoignez-nous :

Le mercredi 8 juillet
de 11h à 11h40


 

Retrouvez les synthèses et les replays des précédents webinaires sur le site de l’AFTM !

 

Aérien, comment gérer la reprise ?

Les frontières s’ouvrent à nouveau, mais pouvons-nous vraiment parler  d’une reprise du transport aérien ?

Avec quel trafic ?
Avec quelles contraintes sanitaires à bord et dans les aéroports ?

À quel prix ?
Avoirs et remboursement : où en sommes-nous ?

Comment adapter son programme aérien
et sa politique voyage à la nouvelle donne ?

Rejoignez-nous :

Le mercredi 1er juillet
de 11h à 12h15

Les webinaires de l'AFTM, demandez le replay !

Nous avons fait le choix enfin de ne pas diffuser le replay à l’issue des sessions mais à la fin de chaque cycle afin de favoriser la participation en live, d’encourager le débat et les questions aux intervenants et ainsi de préserver la spontanéité de l’exercice.
Aussi, les adhérents et les partenaires de l’AFTM peuvent consulter sur cette page le replay des webinaires passés.

Webinar AFTM (10 juin 2020) – Mobilités urbaines, le “vélotaf” pour tous ?

 

Webinar AFTM (20 mai 2020) – Hôtellerie d’affaires : comment gérer l’après-confinement ?

Webinar AFTM (7 mai 2020) – Ferroviaire : comment gérer les déplacements après le confinement ?


Webinar AFTM (27 avril 2020) – Aérien et crise du Covid19 : quid des avoirs, reports et remboursements ?