Voyager moins ? Et si c’était bien ?

Voyager moins ? Et si c’était bien ?
C’est la question osée que pose une grande plume du voyage d’affaires dans un éditorial culotté.
Amon Cohen est une voix qui compte dans le voyage d’affaires. Depuis 28 ans, ses articles dans Business Travel News sont un plaisir de lecture, bien informés, ciselés, précis et anglés. Son dernier édito (Lire ici) est un modèle du genre.
Il débute par une note d’humour, avouant qu’il va pour la première fois depuis 28 ans être obligé d’aller acheter un stylo à bille, lui qui avait l’habitude de se fournir gratuitement lors des différents salons et congrès professionnels qui rythment en permanence l’année de tout bon professionnel du business travel. En fait, une métaphore pour montrer combien la situation est extraordinaire et va accoucher d’un changement radical.
Puis il déroule son raisonnement : « les deux questions auxquelles tout le monde dans le domaine des voyages d’affaires veut avoir la réponse, mais personne ne le sait, sont les suivantes : quand le marché va-t-il se redresser, et dans quelle mesure ? »
Mais il concède rapidement : « nous ne sommes même pas sûrs de ce que nous aimerions que ces réponses soient. Imaginons, par exemple, le scénario très improbable selon lequel les voyages d’affaires retrouveraient leur niveau de 2019 à la fin de 2021. Serait-ce un bon ou un mauvais résultat ? En ce qui concerne le volume des voyages, à quoi ressemble un « bon » résultat ? »
Pour lui, la réponse est claire désormais : « le seul moyen réel d’atteindre certains objectifs clés très discutés par les travel managers ces dernières années – la durabilité environnementale, le bien-être des voyageurs – est de réduire les voyages d’affaires. » Et de reprendre à son compte une citation d’un consultant allemand qu’il a rencontré récemment : « les collaborateurs seront moins stressés et plus efficaces s’ils voyagent moins, et nous devons aussi tenir compte de l’impact climatique. »
Selon lui, « certaines entreprises pensent déjà différemment. Le Boston Consulting Group (BCG), par exemple, a annoncé en septembre qu’il réduirait les émissions de carbone liées aux déplacements de 30% par employé d’ici 2025 afin de parvenir à un impact climatique net zéro pour l’ensemble de son activité d’ici 2030. » Précisons ici que le BCG a un budget aérien aux Etats-Unis de 149 millions de $ mais qu’il aurait déjà réduit ses émissions de carbone liées à ses déplacements de 9,5% en 2019.
Et le célèbre éditorialiste de conclure ainsi : « cela ne veut pas dire que tous les voyages d’affaires sont mauvais. Loin de là. Nous apprécions tous à présent ce qui nous manque, non seulement sur le plan personnel, mais aussi sur le plan professionnel, parce que nous sommes restés cloués au sol pendant si longtemps : nous ramassons bien plus que des stylos lorsque nous nous réunissons lors de conférences ou de réunions privées. Mais une remise à niveau, en particulier pour certains accros des voyages d’affaires, était attendue depuis longtemps. « Bien » signifie reprendre les voyages, mais beaucoup moins qu’avant. »
Amon Cohen ne va sans doute pas se faire que des amis avec cette dernière saillie mais, d’accord ou pas, voilà en tout cas qui mérite un vrai débat !
François-Xavier Izenic, rédacteur associé de l’AFTM

TMC : pourquoi une telle frénésie d’appels d’offres ?

TMC : pourquoi une telle frénésie d’appels d’offres ?
Aux Etats-Unis surtout mais aussi en Grande-Bretagne, les entreprises qui changent de TMC sont en nombre anormalement élevé. Explications.
La nouvelle a fait l’effet d’une bombe dans le petit monde du voyage d’affaires. Le mois dernier, Google (4e budget aérien aux US avec 400 millions de $) annonçait qu’il avait désigné American Express GBT comme son unique TMC mondiale au détriment de Carlson Wagonlit Travel (CWT). Mais ce n’est pas la seule entreprise à avoir changé de TMC en pleine pandémie. Eli Lilly et Paypal, qui figurent également dans le top 100 des plus gros budgets voyages américains, ont aussi jeté leur dévolu sur Amex GBT ; BCD a chipé à CWT le budget voyages de l’armée américaine et, selon l’excellent The Company Dime (Lire ici), aurait fait signer aussi McDonald ; dans le même temps, Danaher, un gros conglomérat spécialisé notamment dans les appareils médicaux, se serait engagé avec CWT.
Pourquoi une telle activité alors que d’habitude les très grands comptes rechignent à changer d’agence de voyages ? La première explication est que, compte tenu de la faible activité voyages depuis le 14 mars dernier, les travel managers et acheteurs de ces entreprises ont de la disponibilité et du temps.
Mais surtout, déclare Mike Janssen, directeur commercial de BCD Global, « ils ont réalisé que c’est le moment idéal pour évaluer leurs fournisseurs, leurs politiques, leurs programmes et leurs solutions afin de voir comment ils ont travaillé et comment ils peuvent être améliorés ». David Jonas, le journaliste de The Company Dime, précise qu’en effet la pandémie a révélé des trous dans la raquette, notamment dans les systèmes de suivi des voyageurs et le traitement des billets inutilisés. Or, si elles ne sont pas les seules fautives, les TMC jouent un rôle essentiel dans ces deux domaines.
Andy Menkes, de Partnership Travel Consulting, appuie : « les acheteurs jettent un regard neuf sur la situation et réalisent qu’il est temps de faire des achats intelligents. »
Kate Watson, consultante chez Areka, ajoute que cette frénésie d’appels d’offres est aussi le signe « d’une pression interne exercée sur les équipes voyages pour qu’elles montrent leur valeur et réduisent les coûts » (Lire ici).
De façon moins avouable, les appels d’offres servent aussi à mieux évaluer la solidité financière des TMC qui ont été mises à rude épreuve aux Etats-Unis et dont certaines ont dû licencier jusqu’au tiers et même la moitié de leurs effectifs (la fuite des talents et des compétences est un vrai sujet d’inquiétude).
Un travel manager qui a souhaité rester anonyme le dit sans ambages dans Business Travel News : « Vous ne savez pas qui sera encore là au printemps 2021. Vous ne pouvez pas demander « êtes-vous au bord du gouffre ? », mais vous pouvez examiner dans quelle mesure ils présentent des garanties ».
Un comportement qui a le don d’agacer Karoline Mayr, une consultante de Get Travel Solutions : « toutes ces entreprises qui envisagent de changer de fournisseur pensent qu’elles vont obtenir une meilleure offre ou une sorte de personnalisation rêvée ? Bonne chance ! Faire du shopping de cette façon, c’est juste les frapper quand ils sont à terre.»
Kate Watson, d’Areka Consulting, prend aussi la défense des TMC : « c’est une période vraiment difficile pour répondre à des appels d’offres d’autant qu’elles sont en effectifs réduits ».
Mick Gibbs, le patron de Norad Travel Group, une TMC britannique, insiste quant à lui sur l’impossible visibilité : « si vous lancez un appel d’offres sans savoir ce que les choses peuvent donner, comment pouvez-vous mettre en place un partenariat durable à long terme ? Il y a trop d’inconnues. »
En conclusion, Caroline Strachan, la désormais célèbre consultante de Festive Road, n’hésite pas à remettre les choses à leur juste place : « un appel d’offres permet de savoir comment la relation entre la TMC et l’entreprise se tient en termes de culture (missions et valeurs, personnel, services…), de capacités (gestion des programmes voyages, risque, innovation…) et de commercial (gestion des contrats, finances, gouvernance…). S’il ne s’agit que de quelques problèmes, les acheteurs devraient peut-être s’efforcer de les résoudre avec le fournisseur. S’il y a beaucoup de problèmes, dit-elle, alors il est probablement temps en effet de changer. » CQFD.
François-Xavier Izenic, rédacteur associé de l’AFTM

Siemens passe aux résas NDC de Lufthansa

Siemens passe aux résas NDC de Lufthansa

C’est un pas capital qui vient d’être franchi par une compagnie aérienne dans la distribution de billets d’avion aux voyageurs d’affaires.

Depuis ce mois d’octobre, les voyageurs d’affaires de Siemens en France et en Belgique peuvent réserver leurs billets via la plateforme SAP Concur sur le canal NDC des compagnies du groupe Lufthansa (Lire ici).

C’est donc l’aboutissement d’un travail commun entre la compagnie (Lufthansa, Austrian Airlines, Swiss et Brussels Airlines) et l’entreprise allemande mais pas seulement, entre aussi SAP Concur, Travelfusion (qui fournit le contenu NDC) et BCD Travel qui est la TMC mondiale de Siemens.

Thorsten Eicke, vice-président pour la mobilité chez Siemens, s’est félicité de cet accord : « nos voyageurs d’affaires bénéficiaient déjà d’offres tarifaires spécifiques depuis que nous avions mis en place une connexion directe avec Lufthansa en 2016. Ils auront désormais un accès direct aux meilleures offres des compagnies du groupe baptisées NDC Smart ».

Cette annonce est intervenue peu après que Lufthansa a officialisé l’augmentation de sa surcharge pour toute réservation effectuée via un GDS (et donc une TMC), passant de 16 à 19 euros (Lire ici).

Une augmentation qui n’avait pas manqué de soulever des protestations internationales, notamment en Grande-Bretagne, où la BTA (association qui rassemble les principales TMC opérant outre-Manche), avait déclaré : « nous comprenons que chaque entreprise subit actuellement des pressions commerciales importantes, mais une approche plus collaborative avec les TMC aurait plus de succès pour relancer le trafic commercial, plutôt qu’une hausse des tarifs à court terme qui pénalise un canal de distribution clé ».

Comme le rappelle un article très intéressant paru sur PhocusWire (Lire ici), le Covid a « encore plus polarisé l’adoption de la norme NDC dans l’ensemble du secteur. Certains transporteurs comme Lufthansa utilisent la crise pour accélérer leur expansion NDC, tandis que d’autres, comme Delta, ont mis leurs efforts en veilleuse. Et de nombreuses compagnies de second rang, qui luttent actuellement pour garder les lumières allumées, ont mis en suspens leurs plans de déploiement de la norme NDC pour des temps meilleurs ».

Et de prévenir : « la coexistence entre les canaux traditionnels du GDS et le NDC sera une réalité pendant de nombreuses années. Cela rendra la vie des intermédiaires particulièrement difficile, car les flux de travail du back-office devront être flexibles pour faire face aux différentes normes technologiques qui fonctionnent en parallèle ».

François-Xavier Izenic, rédacteur associé de l’AFTM

Les travel managers comme… les standardistes ?

Les travel managers comme… les standardistes ?

Le métier de travel manager n’en finit pas d’évoluer sous la pression de la crise épidémique.

La comparaison est osée et pas forcément très heureuse. S’exprimant à l’occasion d’une conférence sur le transport aérien, Mike Molloy, directeur mondial des achats voyages pour Rio Tinto (groupe minier anglo-australien), a déclaré que les travel managers connaîtraient le même sort que les standardistes (Lire ici). « Après la seconde guerre mondiale, l’une des grandes industries était celle des télécommunications et l’un des plus gros employeurs du monde était AT&T qui employait 350 000 standardistes. Ils déplaçaient une prise d’un trou à l’autre et vous aviez alors une connexion. Je ne dis pas que les voyages d’affaires vont dans le sens du standard téléphonique mais la technologie sera un catalyseur. Elle permettra aux voyageurs d’en faire plus, de le faire plus facilement et en toute sécurité ».

Et d’ajouter : « d’ici 2030, plus de 50% des travel managers auront abandonné leurs fonctions pour faire autre chose, tout comme les standardistes avaient trouvé de nouvelles carrières. La gestion des voyages deviendra plus stratégique mais il y aura un recours croissant à des consultants professionnels qui pourront conseiller les entreprises sur leurs besoins en matière de voyages d’affaires ».

La dimension stratégique de la fonction du travel manager semble en effet s’affirmer avec le Covid. Sur le site américain de référence The Company Dime (Lire ici), Jeff Kurn, gestionnaire mondial des voyages chez Anaplan, une entreprise de logiciels, témoigne : « les gestionnaires de voyages se sont historiquement concentrés sur le transactionnel, or aujourd’hui nos cadres dirigeants attendent que nous ayons une vision stratégique basée notamment sur le concept de retour sur investissement des déplacements professionnels ».

Sheila Kittle, global travel manager pour Jabil, une multinationale qui fabrique des circuits électroniques, confirme : « désormais, je suis invité à participer aux réunions avec les cadres dirigeants, je parle de duty of care, de la nécessité de réserver via les outils de l’entreprise, et je suis écouté, je n’ai jamais eu autant de visibilité en 33 ans de carrière ».

Shelby LeMaire, global travel manager pour iRobot, est catégorique : « il y a une prise de conscience que les voyages ont une corrélation directe avec la continuité des activités de l’entreprise et cela s’est fait sentir de manière assez importante au sein de iRobot. Je communique désormais avec l’ensemble des directeurs généraux de chacun des pays afin de nous assurer que nous sommes tous interconnectés, alignés et préparés ».

Tout n’est pas rose pour autant. Un sondage réalisé par l’Institut du Travel Management (association qui rassemble acheteurs et fournisseurs en Grande-Bretagne et en Irlande) auprès de 144 acheteurs de voyages montre ainsi que près de 50% d’entre eux se sentent soumis à une pression accrue pour justifier la fonction voyage au sein de leur entreprise (Lire ici). Mais la même enquête affirme que 49% d’entre eux s’attendent à une augmentation de l’engagement des cadres dirigeants en 2021. Et de conclure qu’il y a aujourd’hui une « opportunité pour les travel managers de gagner en visibilité et en valeur en travaillant davantage l’engagement des services internes ».

François-Xavier Izenic, rédacteur associé de l’AFTM

Des politiques voyages qui vont perdurer ?

Des politiques voyages qui vont perdurer ?

 La crise pandémique exerce une pression nouvelle et sans précédent sur la politique voyages des entreprises.

En quelques mois, le Covid-19 a sacrément modifié les politiques voyages des entreprises, comme le souligne cet excellent papier de Business Travel News (Lire ici).

Selon une étude réalisée par la Global Business Travel Association (GBTA), 59% des acheteurs de voyages européens avaient modifié leur politique en raison de la pandémie, 61 % d’entre eux déclarant avoir changé leur politique “beaucoup” ou “assez”. Le changement le plus fréquent pour les entreprises basées en Europe a été l’introduction de nouvelles règles d’approbation avant le voyage (60% des acheteurs), suivie par des communications et des briefings plus fréquents ou plus détaillés avant le voyage (42%) et l’obligation pour les voyageurs d’utiliser les canaux de réservation des entreprises ou de la TMC (26%).

Parmi les autres modifications courantes apportées à la politique, citons les nouvelles règles relatives aux transports terrestres, qui autorisent notamment une plus grande utilisation des voitures de location, ainsi que la collecte d’informations sanitaires plus détaillées auprès des voyageurs.

Ces modifications vont-elles survivre au Covid ? « Presque personne ne le pense, dit l’article, le virus entraînant probablement des changements permanents ».

James McIlvenna, de la TMC britannique Corporate Traveller, affirme ainsi « que la crise a vu le duty of care devenir “l’avant et le centre” des politiques plutôt qu’une simple “sous-section” ». Et d’ajouter : « de nombreuses mesures provisoires, en particulier les duty of care et les directives concernant les voyages non essentiels par rapport aux voyages essentiels, resteront probablement en place et façonneront la politique des voyages à plus long terme ».

Les politiques voyages devraient être aussi profondément affectée par l’augmentation massive de l’utilisation des plateformes de réunions virtuelles, les règles relatives aux réunions internes en ligne étant susceptibles de perdurer au-delà de Covid.

« Nous verrons moins de déplacements qu’auparavant, car nous avons vu cette année à quel point nous sommes capables de travailler à distance sans avoir à nous déplacer aussi fréquemment pour nous rencontrer physiquement », déclare un acheteur.

Un autre acheteur pense que les déplacements seront également « beaucoup plus restreints », car les organisations cherchent à réaliser des économies, à réduire les émissions de carbone et à offrir un travail plus flexible – autant de considérations susceptibles de faire partie des nouvelles politiques de voyage post-Covid.

Alors que de nombreuses restrictions actuelles contenues dans les fameux pop-ups s’atténueront considérablement lorsque la pandémie prendra fin et que les voyages reprendront de manière plus significative, les politiques de voyage semblent très peu susceptibles de revenir simplement à leur niveau du début de l’année 2020.

François-Xavier Izenic, rédacteur associé de l’AFTM

Un vent nouveau souffle sur l’AFTM !

Christophe Chambon

Je ne vous parle ni du Mistral bien connu des Rhônalpins et des provençaux, ni du vent d’Autan qui rendrait fous, paraît-il, nos adhérents Occitans, ni même de la Bise, du Nordet, du Suroît, de la Galerne, du Sirocco ou de la Tramontane…

Je vous parle pourtant bien d’un vent nouveau en provenance des régions, qui se lève progressivement depuis quelques années et qui soufflera très fort sur l’AFTM en 2020.

Quelques mots d’histoire 

Le 26 janvier 2016 naissaient les deux premières délégations régionales en région Nord-Pas-de-Calais (devenue Hauts-de-France) et en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (devenue Sud-Paca) dans le cadre d’une stratégie de développement en régions clairement affirmée visant à prolonger l’action de l’association au plus près de ses adhérents, où qu’ils soient sur le territoire, à fédérer un tissu local, à animer une communauté professionnelle autour de rendez-vous réguliers et de problématiques partagées.

Les délégations régionales Rhône-Alpes (devenue Auvergne Rhône-Alpes), Occitanie et Grand Ouest ont ensuite progressivement vu le jour jusqu’à la naissance de la petite dernière le 27 novembre 2019 : la délégation Nouvelle Aquitaine lors d’un lancement très remarqué au Grand Hôtel Intercontinental de Bordeaux.

Une volonté et un état d’esprit réaffirmés
Être au plus près de nos adhérents, proposer une offre de service diversifiée basée sur les attentes et les besoins particuliers de tous, dans chacune de nos régions, partager, co-construire, le tout dans un climat de bienveillance, de détente et de convivialité avec un seul mot d’ordre : travailler sérieusement sans se prendre au sérieux !

Une organisation assise sur un casting de choix 

Pour développer sa politique régionale ambitieuse, l’AFTM s’est entourée de professionnels confirmés du travel management, positionnés à la tête des délégations en tant que délégué(e) ou délégué(e) adjoint(e) :
Amandine, Dorothée, Julie & Julie, Nathalie & Nathalie, Marie-Pierre et Loïc animent au quotidien avec passion et détermination leur réseau local d’adhérents.

Et demain ?

Franchir un cap supplémentaire

Comme nous l’apprend le dernier recensement des adhérents de l’AFTM mené par la permanence de l’AFTM, 54 % de nos membres exercent leur activité professionnelle en région, c’est une première historique !

C’est la raison pour laquelle l’AFTM créera sa 7ème délégation régionale en 2020 : la délégation Grand Est basée à Strasbourg !

C’est également pour cela que le Conseil d’Administration, en juin dernier, a souhaité nommer à la vice-présidence de l’association un délégué régional. Il s’agit à la fois de reconnaître le chemin parcouru depuis 4 ans mais également de donner un signal fort et d’impulser une nouvelle dynamique pour l’avenir.

Dès 2020, les délégations régionales monteront en puissance :

  • en augmentant le nombre d’événements organisés annuellement (4 à 6 par délégations) ;
  • en diversifiant ces événements (thématiques, formats, lieux, modes d’animation…) ;
  • en s’implantant durablement comme des acteurs incontournables des écosystèmes locaux en instaurant ou en fidélisant les relations avec les chambres consulaires, les associations professionnelles locales ou encore les organisations interprofessionnelles regroupant les PME/PMI…

En 2020, l’AFTM sera donc plus que jamais proche du terrain et de ses adhérents et les associera aux réflexions sur les perspectives d’évolutions des actions de l’association en faisant sienne la citation de Samuel Beckett « réfléchir, c’est-à-dire écouter plus fort ».

 

Christophe CHAMBON

Vice-président de l’AFTM

Délégué Régional – région SUD

Les délégations régionales à l’épreuve du “rétroviseur” de l’AFTM

À l’aube de 2020, les délégués régionaux reviennent sur les temps forts qu’ils ont vécu et partagent avec nous leurs ambitions pour l’année 2020.

En 2019, l’AFTM a renforcé  sa présence en région et s’est dotée de délégations construites, dirigées par des bénévoles aussi investis qu’enthousiastes. Retour sur leurs expériences et présentations de leurs objectifs pour 2020 !

 

2019, naissance de la délégation Nouvelle-Aquitaine

Par Marie-Pierre Berruyer, Déléguée Régionale
Travel Manager chez Safran Helicopter Engines, Pau

La création de la délégation AFTM Nouvelle-Aquitaine a été officialisée le 7 novembre dernier à l’Intercontinental de Bordeaux, à l’occasion d’un superbe événement.

Un public nombreux et enthousiaste s’était réuni pour débattre de sujets complexes et importants pour notre région comme le programme hébergement et la gestion des solutions complémentaires à l’hôtellerie. Le débat a été suivi d’une table ronde sur le rail en France.
En 2020, nous espérons que de nombreux travel managers, acheteurs et assistants voyage de PME et PMI rejoindront cette délégation, pour dynamiser et animer les échanges autour de nombreuses problématiques liées aux déplacements en région, bien plus complexes qu’au départ des grandes villes.

Je souhaite que cette délégation soit un lieu d’échange et d’entraide dans une ambiance conviviale. Un travail en commun nous permettra d’avoir plus d’influence auprès de nos partenaires et fournisseurs.

Le prochain évènement sur le Yield Management, aura lieu à le 13 février à l’hôtel Parc Beaumont 5* à Pau. De nombreux autres sujets viendront au cours de l’année : le support des fournisseurs en régions, la location de voiture, les politiques de voyages, etc…

 

La délégation Nord, retour sur une année riche en rencontres

Par Dorothée Godin, Déléguée Régionale
Travel Manager chez Promod, Lille

Les adhérents des Hauts-de-France se sont rencontrés lors de 4 événements en 2019.
Ils ont été reçus le 7 mars dans l’entreprise de notre Déléguée Régionale, Dorothée Godin, pour participer ensemble à un webinar (Concur) sur les gestions des frais. Ce fût un après-midi riche en échanges, nous avons en effet partagé nos bonnes pratiques, discuté de nos supports de communication pour nos voyageurs et parlé des problématiques du moment.
Nous nous sommes revus le 30 avril pour aborder le sujet des cartes logées et des autres moyens de paiements (Airplus), puis le 18 juin pour le multiplexe SNCF qui nous a permis de comprendre la nouvelle tarification ainsi que le fonctionnement d’un centre opérationnel et enfin le 7 novembre avec comme thème de rencontre : « quelle réponse à apporter à nos voyageurs quand ils disent à leur Travel Manager, j’ai trouvé moins cher ailleurs ? ». (KDS, Accorhotel, BCD Travel, Qatar Airways, AirB&B, Areka consulting).

Le salon ITFM début octobre, où l’ensemble des adhérents des Hauts-de-France étaient présents, fut un autre temps fort de l’année : des ateliers AFTM, à la soirée jusqu’au petit déjeuner à l’hôtel, nous avons partagé, échangé durant quatre jours, tout cela dans la bonne humeur !

Quid de 2020 ? 4 dates sont déjà prévues : 14/01 – 28/04 – 23/06 – 19/11, sans compter les inaugurations de nos hôtels partenaires qui nous permettrons de nous voir sans thème précis.

Les Sujets ? ils seront nombreux !!! RSE, NDC, MOBILITE, MICE, COMMUNIQUER… Nous les dévoilerons au fur et à mesure sur notre site internet 😉

 

Événement : la délégation Sud joue sur les formats !

Par Christophe Chambon, Délégué Régional, Marseille
Délégué Régional Sud-Est à l’IRD
&
Par Julie Panadero, Déléguée Régionale adjointe, Aix-en-Provence
Formatrice – Expertise Business Travel – ESCAET

L’année 2019 fût rythmée par 4 événements. Nous avons oeuvré pour leur organisation avec la permanence AFTM. Nous nous sommes rencontrés à Marseille mais également à Nice avec un atelier sur le pilotage de la dépense aérienne et la visite d’un A380, en partenariat avec Emirates. Au mois de juin, la convention régionale a permis un échange dense et nourri d’expertises sur les enjeux du parcours voyageurs entre les adhérents de la région SUD/PACA et des autres régions mais également les partenaires de l’AFTM. Les adhérents régionaux ont ensuite été invités à découvrir les actions menées dans la gare d’Aix-en-Provence TGV en termes d’innovation dans le parcours du voyageur d’affaires, mais également à visiter le poste de Régulation Centralisé Informatisé. La rentrée a été marquée par un riche débat sur la thématique “J’ai trouvé moins cher ailleurs”. Réelle problématique du quotidien de nos adhérents, cet afterwork a permis d’identifier des leviers pour combattre ces pratiques

Pour 2020, nous avons souhaité un agenda plus rythmé. Comme pour 2019, nous allons varier les formats et les lieux de rencontres. Nous avons mené une enquête auprès de nos adhérents pour que ces événements soient au plus près de leurs besoins.

La convention régionale a été le temps fort de l’année. Nos adhérents étaient ravis d’avoir eu l’occasion d’échanger avec des travel managers et acheteurs d’autres régions. Nous espérons pouvoir renouveler rapidement cette journée dans la nôtre.

 

La délégation Occitanie résolument tournée vers 2020

Par Nathalie Laurent, Déléguée Régionale
Travel Manager chez Safran, Toulouse

Trois événements sont venus animer la deuxième moitié de l’année 2019, celui de décembre, sur la RSE est celui qui a rencontré le plus de succès et d’enthousiasme auprès des adhérents de la délégation Occitanie.

L’animation des événements à Toulouse pour 2020 sera effectuée par Etienne Penaud, du cabinet Atlans. Le 14 janvier, nous travaillerons sur la gestion du premier au dernier kilomètre, le 28 avril, nous répondrons à la question : comment construire son appel d’offres ? Le 2 juillet nous traiterons un thème mixant le reporting et l’hôtellerie, notamment les critères à définir pour faire un choix, le bon choix. Le 3 septembre, nous réfléchirons à l’autopartage et à toutes ses conséquences.
Nous espérons répondre ainsi aux attentes de professionnels de la région et voir un accroissement important des adhésions en 2020 !
 

La délégation ARA, au coeur de la grande famille du travel management

Par Amadine Roset, Déléguée Régionale, Lyon
Travel manager | Category Manager Travel & HR chez Arkema
&
Par Fabrice Fourcot, Délégué Régional adjoint, Lyon
Vice President Human Ressources Admininistration and reporting, Groupe SEB

Retour sur cette année une fois de plus riche en rencontres et en échanges dans notre belle région Auvergne-Rhône-Alpes.
Il faut dire qu’elle avait démarré fort avec le premier multiplex regroupant 5 régions sur une journée. La matinée nous étions tous connectés, digne d’un plateau TV un soir de match avec : Lille, Marseille, Toulouse, Nantes & Lyon en simultanés !
Un moment consacré à des enjeux d’actualités : modèle de tarification, digitalisation, ouverture prochaine du marché ferroviaire à la concurrence, etc. L’après-midi, chaque région organisa un atelier dédié, nous eûmes le privilège de visiter le Technicentre TGV de Lyon : casques, coques de sécu et gilets fluos enfilés, nous étions parés à visiter le cœur de la maintenance de nos lignes à grande vitesse, un parcours riche en découvertes !

Il est vrai que nous ne faisons pas un métier facile, parfois les négociations internes sont plus rudes qu’avec nos prestataires car entre direction et voyageurs se trouvent nos travel managers qui ont tous entendu (plusieurs fois !) la fameuse remarque : « j’ai trouvé moins cher ailleurs » ! Grâce au cabinet Areka qui est intervenu sur cet Atelier, à VoyagExpert qui nous a expliqué le yield aérien avec beaucoup d’humour, à Axys Odyssey qui nous a éclairé sur la place et la valeur ajoutée de nos métiers au sein de nos organisations ainsi que sur la conduite du changement, à Egencia qui nous a permis de réfléchir sur la data et à Airplus sur les moyens de paiements… nous avons fait un tour d’horizon du travel management et des problématiques rencontrées afin d’être parés à affronter toute remise en cause de nos choix stratégiques !
Nous avons pu, grâce à nos partenaires experts et au dynamisme de nos adhérents, repartir avec quelques idées à déployer et le sentiment de ne pas être seuls ! C’est cela être adhérent AFTM, c’est appartenir à la grande famille du travel management, se retrouver sur des problématiques communes et s’enrichir des expériences de nos pairs.

Restructuration réussie pour la délégation du Grand Ouest !

Par Julie Tocqueville, Déléguée Régionale, Rouen
Corporate Travel Manager chez REVIMA
&
Par Loïc Simon, Délégué Régional adjoint, Rouen
Responsable Travel et contrats VTC chez TF1
&
Par Nathalie Motte, Déléguée Régionale adjointe, Nantes
Chargée de voyages chez ARPÈGE SAS

Le 3 Septembre 2019, s’est tenu le premier afterwork de la délégation Grand Ouest, fraîchement restructurée : « Les coulisses de la tarification des hébergements et des compagnies aériennes ».

Le 26 novembre 2019, en direct de l’aéroport de Nantes, nous avons été reçus par EasyJet qui nous a présenté les impacts liés à l’ouverture d’une base aérienne régionale pour les entreprises locales et leurs déplacements professionnels.

Ces deux rencontres ont rassemblé une vingtaine de personnes, pour des moments très agréables et conviviaux.

Des sourires, des échanges, des rencontres, de l’apprentissage… c’est tout cela l’AFTM !!

Cette phrase s’est parfaitement confirmée dans le cadre de l’IFTM et notamment à la soirée AFTM, où les trois membres de la délégation se sont rencontrés et ont pu faire véritablement connaissance. Ce fut une belle rencontre, pleine de complicité et d’une forte envie commune d’animer cette grande délégation de l’ouest.

Pas moins de six événements sont déjà programmés pour 2020 ! Ils seront proposés sous forme d’afterworks afin de permettre au plus grand nombre d’adhérents d’être présents. Ces riches moments permettront à nos interlocuteurs locaux de mieux se connaître et d’affiner au fur et à mesure les thèmes que nous aborderons.